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16ème congrès du Parti de l'Istiqlal / Commission de la Pensée, de la Culture et de la Presse journée d'étude sur : «Les problématiques de la presse marocaine et les voies de la réforme»
Accompagner les mutations politiques et constitutionnelles au Maroc Les médias audiovisuels et la presse écrite du pôle public doivent accompagner les mutations politiques et constitutionnelles que connait le Maroc, ont souligné les participants à une journée d'étude organisée, mercredi à Rabat, par la sous-commission de la Pensée, de la Culture et de la Presse issue de la commission national préparatoire du 16è congrès du Parti de l'Istiqlal, sur «Les problématiques de la presse marocaine et les voies de la réforme». Le secteur médiatique dans ses différentes sensibilités doit préserver son impartialité et son indépendance, deux conditions fondamentales pour la réalisation des objectifs escomptés, ont relevé les intervenants lors de cette rencontre. Le secteur de la presse doit également refléter le pluralisme politique et la diversité culturelle qui distinguent la société marocaine, ont-ils indiqué, mettant en relief le rôle qui incombe aux médias dans le domaine du développement et l'accompagnement du processus démocratique entrepris par le Royaume. Mettant en évidence les progrès réalisés par la presse audiovisuelle marocaine, les participants ont appelé à déployer davantage d'efforts dans le but de rétablir la confiance des auditeurs et téléspectateurs en les médias nationaux et à lancer de nouvelles chaines pour enrichir et diversifier la scène médiatique nationale. La formation continue des journalistes et l'égalité d'accès à l'information constituent, selon eux, les principes basiques pour assurer la qualité et l'efficience requises, soulignant l'importance de mettre en place un code déontologique garantissant les règles éthiques dans la pratique journalistique. Ces règles éthiques, ont-ils expliqué, forment un ensemble de valeurs, de principes et de normes visant à préserver l'équilibre entre la pratique journalistique et les engagements sociaux et moraux à l'égard de la société, le but étant d'éviter que la pratique journalistique reste en dehors du cadre défini. Les intervenants ont, en outre, jeté la lumière sur les nouveaux textes juridiques régissant le secteur, rappelant les développements réalisés notamment la libéralisation du secteur audiovisuel, la création la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), le projet du Code de la presse et l'élargissement du champ d'exercice de la profession. Les débats ont également porté sur l'approche à adopter pour formuler une nouvelle relation entre l'Etat et la presse afin de maintenir l'équilibre entre liberté et responsabilité dans l'exercice du journalisme. Le principal défi à relever par le Maroc après l'adoption de la nouvelle Constitution consiste à purger le Code de la presse des peines d'emprisonnement et d'amendes excessives, et à réfléchir sur la solution à même de garantir le droit d'accès à l'information, ont estimé les participants. Quant à la relation entre liberté et responsabilité morale des journalistes, les intervenants ont considéré que la réforme du système juridique relatif à la liberté des journalistes devrait être entamée sur la base d'une approche globale dont les règles d'éthiques occupent une place privilégiée. Des représentants de journaux nationaux et des acteurs concernés par le secteur ont participé à ces débats sur des thématiques portant notamment sur le nouveau rôle de la presse dans le sillage des grandes mutations politiques, la problématique de l'impartialité et de l'indépendance des médias publics, la réforme des textes juridiques relatifs à la liberté de la presse, la liberté de la presse et la problématique de la responsabilité morale.