La problématique de la violence dans les cités universitaires sera résolue par le dialogue d'»une manière progressive», a souligné, lundi à Rabat, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur «la violence dans les universités marocaines», M. Daoudi a indiqué que ce phénomène «a diminué considérablement», affirmant que l'université est «un espace de débat et d'échange d'idées». «Nous ne tolérerons pas l'usage de la violence dans l'enceinte des cités universitaires», a dit M. Daoudi, réaffirmant la détermination du ministère à «éradiquer la corruption» des universités. Après avoir souligné le rôle que joue l'université en matière de développement, le ministre a jugé nécessaire de procéder à la création de nouveaux établissements universitaires en vue de combler le «déficit» accusé en la matière, précisant que le secteur compte actuellement quelque 480.000 étudiants et 13.000 enseignants. M. Daoudi a indiqué, par ailleurs, qu'outre l'évaluation interne, le Programme d'urgence de l'éducation nationale fera l'objet d'une évaluation externe effectuée par des institutions indépendantes du ministère, ajoutant qu'il s'agit de capitaliser sur les points de force de ce programme sur le plan qualitatif et de porter une plus grande attention au volet de l'encadrement.