Les études à l'institution Jeanne D'arc de Rabat ont connu, lundi matin, une interruption. L'administration de l'institution relevant de l'enseignement catholique a expliqué, dans un avis distribué près de l'école, que cette interruption est due à un ordre de la délégation régionale du travail de Rabat. Mais, le jour même, le délégué régional du travail de Rabat, Abderrazak Laalaj a démenti, dans une conversation téléphonique avec la MAP, toute implication de la délégation dans la fermeture de l'école ou dans l'avis distribué aux tuteurs des élèves. La MAP affirmait, lundi, ne pas pouvoir joindre l'administration de Jeanne d'Arc pour cause de “réunion urgente avec le personnel enseignant”. La fermeture de l'institution, qui a concerné les élèves et le staff enseignant, est "illégale", a indiqué M. Laalaj, précisant que la délégation a été surprise par cette décision qui intervient après plusieurs correspondances adressées par les services centraux du ministère de l'Emploi à la directrice de l'école afin de renouveler son contrat de travail expiré en octobre 2011. Après expiration du contrat de travail de la directrice, les services centraux du ministère avaient demandé au secrétaire général de l'enseignement catholique du Maroc, de suspendre cette directrice de ses fonctions jusqu'au règlement de sa situation juridique, et ce en vertu de l'article 516 du Code du travail qui stipule que tout salarié étranger doit obtenir une autorisation de l'autorité gouvernementale chargée du travail . Dans un avis publié sur son site électronique, l'institution de Jeanne d'Arc avait assuré que les cours allaient reprendre mardi matin selon les horaires habituels, ce qui a été le cas, a-t-on pu constater sur place. Pour leur part, certains parents ont dénoncé, dans des déclarations à la MAP, la façon avec laquelle cette interruption a eu lieu et l'avis a été formulé. La décision d'interruption d'études a surpris les parents et les élèves, ont-t-ils indiqué. L'institution Jeanne d'Arc de Rabat, qui accueille environ 1.700 élèves, est soumise à l'Office international de l'enseignement catholique.