Manifestement les pronostics qui nous proclament en favoris ne sont pas pour nous servir. C'est ainsi donc que nos vedettes – car plusieurs le sont, n'est-ce pas ? – ont sans doute pêché par excès de confiance et de zèle des fois. A l'instar de ces passes talonnées en surface dangereuse, ces gestes artistiques qui soulevaient, tout au plus, les hourras de nos amis-fans Gabonais, voire ces roulettes virulentes ! Des actions qui verseront très bientôt dans le gouffre des oubliettes, car les perdants n'écrivent jamais l'Histoire comme le prétend si bien ce sacré Dieudonné. En tout cas, sur les prestations, disons-le tout de suite, que ce sont bien les meilleurs qui ont perdu ce lundi noir à Libreville. En effet, en dépit d'une possession de balle de plus de 63%, et d'un couffin d'opportunités nettes de scorer, nos nationaux se sont fort malheureusement inclinés, à contre cœur, contre ces Aigles de Carthage plutôt opportunistes tout au plus. Nous l'avons bien vu que les deux points ont été concédés sur des bévues monstres de nos défenseurs, procédant par un marquage naïf et indolent des fois, et arrivant toujours une seconde en retard. Assurément, notre coach, Eric Gerets, se doit de revoir sa ligne défensive afin d'éviter une récidive lors des prochaines sorties, qui restent déterminantes pour garder nos chances d'aller plus loin lors de ce tournoi continental. Toujours est-il que là n'est point la fin du monde. Et encore moins la corruption totale de nos chances à quelques niveaux que cela pourrait-il être. Maintenant nous le savons bien qu'il nous est absolument impératif de malmener tout le monde sur notre chemin. Y compris nos amis gabonais, si l'on veut garder nos chances intactes pour aspirer au passage au second tour. Est-ce possible, me diriez-vous ? Bien sûr et comment ? Nos virtuoses répondant aux Taârabet, Saâïdi, Kharja, Hajji, Lamyaghri - à qui nous tirons un chapeau très bas en cette occasion sur ces moult sorties salvatrices - et j'en passe tout le reste nous ont bien montré plusieurs fois qu'ils en sont capables. Leur merveilleux parcours lors des dernières éliminatoires et les grands matches dont ils nous avaient gratifiés sont toujours là pour nous le confirmer à plus d'un égard. Et donc face au Gabon, la victoire reste un MUST. Et du coup nous recouvrerons nos chances de rester en lice, et par la même nous pousserons les Gabonais à jouer le tout pour le tout face aux Tunisiens lors de leur ultime sortie déjouant aussi toute courtoisie inconvenante. On le sait sur l'Histoire de nos rencontres avec nos frères gabonais, la balance penche amplement de notre côté. Osons espérer qu'il en sera ainsi lors de cette sortie imminente. Le match face au Niger, quant à lui, dépendra grandement de l'issue de notre sortie contre le Gabon. Ce sera sans aucun doute, Incha Allah, une grande opportunité pour nos nationaux pour soigner aussi leur gaoal-average, puisque le tout se jouera probablement sur ces détails pour une éventuelle qualification au second round. Rappelons seulement pour l'Histoire, que ce sont bien les Pharaons qui allaient massacrer les Bafana Bafana lors de la finale Burkinabée et remporter le trophée. Cela ne les avaient pas empêchés de PERDRE face aux Naybet, Basser, Sefri, Saber et Co, sur une magnifique bicyclette de Mumus, alias Mostapha Hadji, dont on aurait dû ériger la statue entre Isis et Osiris, n'est-ce pas ?. Bref ! N'anticipons pas trop maintenant, et laissons les choses se faire d'elles-mêmes. Là et maintenant, le temps est de redonner la pleine confiance en nos nationaux. Ils en ont certainement le plus grand besoin afin de recharger leurs batteries, et d'optimiser leurs chances pour remporter ces deux prochaines sorties. Inchaâ Allah !