Youssef Amrani, ministre délègue auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, qui représente SM le Roi Mohammed VI aux cérémonies d'investiture du Président élu du Guatemala, Otto Perez Molina, a transmis, samedi, au président guatémaltèque élu les félicitations du Souverain à la suite de son élection à la magistrature suprême et ses voeux de réussite dans l'importante tâche qui lui a été confiée par le peuple guatémaltèque. Par ailleurs, M. Amrani s'est entretenu avec le ministre guatémaltèque des Relations Extérieures, Harold Caballeros avec qui il a abordé l'état actuel des relations bilatérales, ainsi que différents thèmes d'intérêt commun et procédé à un échange de vues sur plusieurs questions multilatérales et d'actualité internationale. Les deux responsables ont exprimé leur convergence de vues sur divers aspects de l'agenda bilatéral et multilatéral et ont convenu de poursuivre et de renforcer leur dialogue politique à un moment où leurs deux pays siègent en tant que membres non permanents au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU. M. Amrani a, à cette occasion, précisé que dans le cadre de son mandat au Conseil de Sécurité, qui coïncide avec une conjoncture spécifique, le Maroc accordera un intérêt particulier aux questions sensibles inscrites à l'ordre du jour du Conseil, qu'elles soient arabes ou africaines, avec sérieux et modération, fidèle à une tradition diplomatique qui fait du Royaume un interlocuteur crédible et prévisible. Le ministre délégué a ajouté que le Maroc ne cessera de défendre les intérêts de l'Afrique et d'oeuvrer en faveur de la paix et la sécurité, ainsi que du développement du continent. M. Amrani a indiqué que le Maroc continuera de soutenir, lors de son mandat, les causes arabes, et à leur tête la Palestine, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), ainsi que le processus de négociations en accord avec les résolutions de l'ONU et la légalité internationale, de manière à garantir au peuple palestinien son droit à établir son Etat, avec sa capitale à Al-Qods, sur la base d'une solution à deux Etats vivant côte à côte en paix. M. Amrani a, par ailleurs, rappelé que le Maroc continuera d'oeuvrer en faveur du renforcement d'une solidarité internationale agissante, notamment entre pays en voie de développement, dans le cadre d'une coopération sud-sud au contenu concret et aux mécanismes novateurs. Il a indiqué que le Royaume apportera sa contribution aux trois domaines d'action prioritaires des Nations Unies que sont la paix et la sécurité, le développement humain et le renforcement du système des droits de l'Homme. Il a ajouté, à ce propos, que le Maroc, qui a présidé des organes importants dans le système des Nations Unies, a également lancé, au niveau multilatéral, des initiatives constructives pour le renforcement du système des droits de l'Homme, sachant que le Royaume a participé au processus de mise en place du Conseil des Droits de l'Homme, ainsi qu'au processus de révision de cet organe de l'ONU. Les deux parties ont convenu d'instaurer un mécanisme de consultations étroites dans le cadre du Conseil de Sécurité. Entretiens avec plusieurs homologues d'Amérique Latine et des Caraïbes M. Youssef Amrani a également eu une série d'entretiens avec plusieurs responsables des pays d'Amérique Latine et des Caraïbes. Le ministre délégué a notamment rencontré, les 13 et 14 janvier courant dans la capitale guatémaltèque, les ministres des Relations Extérieures de Colombie, Mme Maria Angela Holguin, du Chili, M. Alfredo Moreno Charme, du Paraguay, M. Jorge Lara Castro et d'Haïti, M. Laurent Lamothe. M. Amrani s'est également entretenu avec le Secrétaire Général de l'Organisation des Etats Américains (OEA), M. José Miguel Insulza. Les entretiens du ministre délégué avec ces responsables ont porté sur l'état des relations bilatérales avec le Maroc et sur les perspectives d'avenir, notamment les moyens de renforcer le partenariat bilatéral, tant politique qu'économique. Les questions inscrites à l'agenda du Conseil de Sécurité, dont le Maroc est membre non permanent depuis le 1er janvier, ont été également au centre de ces entretiens.