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En attendant le 4 janvier, date à laquelle sera rendue publique la liste des sélectionnés pour la CAN, des interrogations légitimes se posent concernant l'actualité des Lions. En attendant la liste à Gerets
Lemyaghri : Etre ou ne pas être ! Alors Lemyaghri ou pas Lemyaghri ? Pas la peine de jouer aux apprentis-sorciers pour savoir si Nadir sera du voyage. Si Gerets a déjà fait sa liste, Lemyaghri a très peu de chances d'y figurer. Par contre, si le coach national attend de voir si Nadir va jouer le derby dimanche prochain il y a des chances. Bref, nous voilà bien avancés dans ce jeu de probabilités ! Comme Gerets n'a pas vraiment communiqué à ce sujet et comme le Wydad s'est contenté d'un « Nadir a repris les entraînements », on se dit que se serait bien grave si les Lions ne disposent pas à l'heure actuelle d'un excellent gardien pour remplacer Lemyaghri sachant que pour une CAN, il faut au moins deux gardiens sinon trois. Soulignons, au passage la motivation de Nadir qui ne veut pas rater sa CAN – la dernière de sa carrière certainement !? – alors qu'il a joué avec brio tous les éliminatoires. Après le réveillon, advienne que pourra Si à l'heure qu'il est, les Tunisiens sont déjà en stage depuis une semaine, les nôtres se retrouveront à Murcie le 9 janvier seulement. Gerets n'a pas jugé bon de sacrifier les fêtes de fin d'année en famille. Jusqu'à présent, les choix de Gerets se sont toujours avérés judicieux. Alors, wait and see ! C'est vrai que sur le plan humain, les joueurs qui évoluent en Europe ont bien mérité de réveillonner dans la chaleur familiale dans l'optique du périple africain qu'on leur souhaite le plus long possible. Une ossature en béton ! Tenons-nous en aux certitudes. En effet, le groupe Maroc est bâti autour d'une ossature en béton et Dieu merci il n'y a pas eu de blessures, sauf celle de Lemyaghri, les Benatia, Kantari, Kawtari, Kharja, Belhanda, Hermach, Hajji, Chamakh, Saïdi et Boussoufa constituent un bloc de qualité avec des joueurs de premier plan et une indéniable expérience du très haut niveau. Ce bloc s'appuie sur une assise défensive très solide, un milieu de choc et une attaque au tempérament de feu. Dans ce groupe, il y a un condensé de qualité et de talent et un mélange de jeunesse et d'expérience comme il y a en a certainement rarement eu en équipe nationale. Avec des jeunes loups aux dents longues comme Benatia et Saïdi, qui veulent tout gagner et de vieux renards comme Kharja et Chamakh qui aimeraient enfin faire une Coupe du Monde et réussir quelque chose avec le Maroc, tous les ingrédients sont réunis! Sommes-nous vraiment favoris !? Juste après le match gagné face à l'Algérie (4-0), beaucoup se sont mis à rêver du titre africain. Le rêve est légitime certes, mais il y a loin de la Coupe aux lèvres. Il est bien vrai que l'équipe du Maroc a, depuis Gerets, très fière allure, mais sommes-nous vraiment favoris !? En l'absence de l'Egypte et du Cameroun, il serait humiliant de ne pas faire partie des prétendants. Mais voilà, pour gagner une Coupe d'Afrique il ne s'agit ni d'être favori ni d'être le plus fort ! En effet, lorsque les Lions ont remporté la Coupe d'Afrique en 1976 ils ont fait match nul (1-1) contre la Guinée, une équipe qui dominait toute l'Afrique et aurait dû leur mettre 5-0. Lorsque les Allemands ont remporté la Coupe du Monde 1974, les Hollandais étaient plus forts ainsi que la Pologne et l'Allemagne de l'Est, mais ce sont les Allemands de l'Ouest qui vaincront grâce à un groupe de guerriers qui n'ont rien lâché. Aussi, est-ce la dynamique de groupe qui détermine le destin d'une équipe. Gerets en est parfaitement conscient. La surprise du chef A votre avis quelle sera la surprise de la liste des Gerets ? Est-ce Berrada annoncé non-partant car Getafe ne veut pas le lâcher !? Est-ce Anas Zniti, le portier du MAS, qui risque de faire son baptême de feu en équipe nationale en plein Coupe d'Afrique alors qu'il n'a jamais été sélectionné, ne serait-ce que pour un match amical ? Un match à ne pas oublier S'il est un match à retenir et à analyser dans tous les sens et sous toutes les coutures, c'est bien celui de Bangui où les Lions avaient fait match nul contre la Centrafrique lors des éliminatoires. En effet, avec une pelouse complètement pourrie, un arbitrage complaisant et une « organisation » anarchique tous les ingrédients étaient réunis pour un match « africain » ! C'est de la capacité du staff et des joueurs à intégrer et à ne pas se laisser influencer par ces paramètres que dépendra le sort des Lions de l'Atlas lors de la CAN 2012. Ces derniers ne joueront pas sur du velours à Libreville et le fair-play et l'esprit sportif ne seront pas le menu quotidien à Malabo. Voilà tout le monde averti. Espérons que les joueurs en sont conscients.