La communauté internationale a condamné, samedi, dans les termes les plus forts les attentats terroristes perpétrés vendredi au centre d'Oslo et à l'île d'Utoeya, près de la capitale norvégienne, faisant plus de 91 morts et plusieurs blessés. Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, l'ONU, la Ligue l'arabe et l'Union européenne ont vivement dénoncés l'explosion d'une bombe près du siège du gouvernement norvégien à Oslo et la fusillade qui a visé un rassemblement de la jeunesse travailliste sur l'île d'Utoeya près de la capitale du Norvège. SM le Roi Mohammed VI a exprimé dans un message de condoléances et de compassion, au roi Harald V de Norvège la ferme condamnation du Royaume du Maroc de ces «actes criminels immondes, contraires aux préceptes des religions monothéistes, aux valeurs démocratiques et aux nobles principes humains universels qui bannissent le terrorisme sous toutes ses formes». Le vice-secrétaire de la Ligue Arabe, Ahmed Benhalli, a dans une déclaration à la presse, exprimé la compassion de la Ligue arabe au gouvernement et au peuple norvégiens, ainsi qu'aux familles des victimes de cette tragédie. Pour sa part le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit choqué par l'attentat à la bombe perpétré, vendredi, dans la capitale norvégienne Oslo, . «Le Secrétaire général a été choqué d'apprendre au sujet de la forte explosion dans le centre d'Oslo et de la fusillade qui a eu lieu aujourd'hui à Utoya», a affirmé son porte-parole Martin Nesirky, dans un communiqué. A Bruxelles, le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a condamné «ces actes de lâcheté pour lesquels il n'y a aucune justification». Dans un communiqué, M. Van Rompuy, «profondément choqué», a indiqué avoir «envoyé un message de condoléances et de solidarité de l'Union européenne au Premier ministre Jens Stoltenberg et au peuple norvégien». Ces attaques viennent «rappeler à toute la communauté internationale l'enjeu d'empêcher de tels actes de terrorisme et la nécessité de coopérer dans le domaine du renseignement», a déclaré le président américain Barack Obama. «Je veux présenter mes condoléances personnelles aux Norvégiens», a-t-il dit, ajoutant que «Nous sommes avec eux et nous leur fournirons toute l'aide possible». Le Premier ministre britannique David Cameron s'est déclaré «révolté». «Ces attaques nous rappellent les menaces terroristes auxquelles nous sommes confrontés», a-t-il fait remarquer, offrant «l'aide de la Grande-Bretagne, y compris des services secrets» pour «chasser les meurtriers et prévenir d'autres morts innocentes». Le président français Nicolas Sarkozy a, dans une lettre au Premier ministre Jens Stoltenberg, condamné «avec la plus grande fermeté cet acte odieux et inacceptable». «Le gouvernement norvégien et la population norvégienne doivent savoir que le gouvernement (allemand) et les Allemands sont solidairement à leurs côtés», a déclaré la chancelière Angela Merkel. De son côté, le président russe, Dmitri Medvedev, a adressé un message de condoléances au Roi Harald V de Norvège et au Premier ministre, Jens Stoltenberg dans lequel il souligne qu'»en cette heure difficile, nous sommes solidaires avec le peuple ami norvégien. Je suis persuadé que ceux qui ont organisé et exécuté ces crimes impitoyables et absurdes répondront de leurs actes». Le Premier ministre canadien Stephen Harper s'est lui dit «horrifié» par ces «actes de violence barbares et insensés». Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a, pour sa part, assuré être «aux côtés du peuple norvégien dans ce moment difficile dans la lutte commune contre toute forme de terrorisme». La Jordanie a «fermement condamné (ces) attaques terroristes lâches» et exprimé «la solidarité totale de la Jordanie avec la Norvège». En Asie, le Premier ministre japonais Naoto Kan a dit samedi que de «tels actes de violence ne peuvent pas être tolérés». «La Chine a exprimé sa condamnation des attaques terroristes et exprimé ses condoléances aux famille des victimes et souhaité prompt rétablissementt aux blessés.