Dans un football national de plus en plus gagné par la grogne, la fronde, la contestation et les remises en cause de la plupart des dirigeants, l'accueil triomphal réservé, lors des assises du WAC, à son président témoigne du prestige dont jouit désormais Abdelilah Akram aux commandes depuis 4 ans. Il y a bien longtemps qu'une telle unanimité ne s'était dégagée autour d'un dirigeant au point de verser dans le plébiscite. Tant de satisfactions et de louanges sont en général suspectes dans un milieu sportif rongé et gangréné par toute sorte d'opportunistes (hiyahas dans le langage populaire) qui négocient leur ralliement en espèces sonnantes et trébuchantes. A l'assemblée générale du 13 Juillet les gosiers se sont déployés pour acclamer sa gestion et surtout son esprit de sacrifice financier, lui qui supporte toutes les dépenses et surtout les investissements. Car c'est là où tranche le président Akram avec la quasi-totalité des autres premiers responsables des clubs marocains. Il y va de sa poche pour débloquer toutes les situations quitte à attendre des mois pour récupérer ses importantes avances. Difficile de retrouver ce type de dirigeant dans un football national infesté de requins juste là pour se servir au moindre transfert plutôt qu'à servir bénévolement leur club. Cette A.G pliée en 33 mn dans une ambiance de fête familiale avec la liesse des adhérents donne l'image d'un club heureux et qui n'aspire qu'à écrire de nouvelles pages glorieuses de sa riche histoire. Arrivé sur la pointe des pieds au WAC, le président Akram s'est longtemps contenté d'un rôle d'observateur au sein du comité retenant la leçon de tout ce qui se passait au club et surtout ce qui se tramait dans les coulisses. Et une fois suffisamment averti de la marche d'un club aussi populaire, il a pris les choses en mains pour tout contrôler. A son crédit toute une série de recrutements, non pas seulement de joueurs de valeur ou de renommée mais d'abord de cadres administratifs dont l'illustre Merbah et l'incomparable retour de Ramzi Berrada et avec l'inamovible serviteur du club, le S.G perpétuel Maâti Warit, la boucle était bouclée. Aujourd'hui le Wydad repose sur un socle administratif solide, quasiment indestructible, bon pour toutes les batailles (il en a déjà gagnées plusieurs). VISION 2012 A l'orée de la nouvelle saison, le WAC s'est sérieusement, utilement et judicieusement renforcé pour lutter sur 2 fronts (compétitions nationales et Ligue des champions). Avec ses gigantesques et chaleureux supporters le Wydad ne craint personne et s'apprête à aller à tous les affrontements sur les terrains. Le président Akram, une fois débarrassé de la dernière vermine dans son comité est décidé à relever tous les défis. Au Bureau Fédéral il a accompli tellement de belles choses, sans tapages, que le président de la FRMF Ali Fassi Fihri et un certain ….. Eric Gerets ne jurent que par lui pour louer sa disponibilité permanente à résoudre de « petits » problèmes. Pour la saison 2011-12 un grand effort va être entrepris dans le domaine de la formation des jeunes et notamment au niveau de la réactivation du Centre pour préparer et former les nouvelles générations de joueurs à même de marcher sur les talons des Shaita, Fakhreddine, Naybet, Daoudi et autres Zaki et Azmi car dans la nouvelle donne du football national, on ne peut se satisfaire des exigences et des diktats de toute nouvelle recrue approchée. Autant fonder ses espoirs sur des joueurs du cru formés dans le moule wydadi. Et ce serait là, le meilleur investissement du président Akram.