Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le Roi d'Espagne, le Roi de Bahreïn et le président français félicitent SM le Roi suite au vote positif du peuple marocain pour la Constitution La France souhaite que le Maroc rejoigne le partenariat du G8 pour le soutien à la démocratie
SM le Roi Mohammed VI a reçu des appels téléphoniques du roi Juan Carlos 1er d'Espagne, du Souverain de Bahrein, SM le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa et du président français, Nicolas Sarkozy, qui ont félicité le Souverain pour l'approbation par le peuple marocain du projet de nouvelle constitution, lors du référendum de vendredi. Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé le souhait de la France que le Maroc «rejoigne le +Partenariat de Deauville+, qui vise à soutenir concrètement les pays arabes engagés dans une transition démocratique», après «le succès majeur» du référendum constitutionnel. «Dans le cadre des mesures adoptées lors de la dernière réunion du G8, le 27 mai dernier, la France souhaite que le Maroc rejoigne le +Partenariat de Deauville+, qui vise à soutenir concrètement les pays arabes engagés dans une transition démocratique», précise l'Elysée dans un communiqué faisant état de l'entretien téléphonique entre le chef de l'Etat français et SM le Roi Mohammed VI. Au cours de cet entretien, M. Sarkozy a félicité le Souverain «pour le succès majeur que constitue l'adoption par référendum de la nouvelle Constitution du Maroc», ajoute le communiqué. Selon la même source, le Chef de l'Etat français fait part également à SM le Roi «du plein soutien de la France au processus exemplaire par lequel le Maroc poursuit résolument et pacifiquement son approfondissement démocratique». Le «Partenariat de Deauville», lancé par les dirigeants du G8 lors de leur sommet fin mai dernier à Deauville (nord-ouest de la France), prévoit une aide, à hauteur de 40 milliards de dollars, aux pays arabes dans leur transition démocratique, dont en premier lieu la Tunisie et l'Egypte. Le groupe des pays les plus industrialisés s'était dit prêt à ouvrir «ce partenariat global et de long terme à tous les pays de la région qui amorcent une transition vers une société libre, démocratique et tolérante». Deux conditions sont posées pour être éligible à ce partenariat: «un processus politique destiné à soutenir la transition démocratique et à favoriser les réformes en matière de gouvernance» et un cadre économique «propice à une croissance durable et qui profite à tous».