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Au sujet des propos du correspondant d'Al Qods Al Arabi sur le non renouvellement de son accréditation Le ministère de la Communication exprime son étonnement
Le Ministère de la communication a exprimé, jeudi, son étonnement des propos faits par le correspondant du journal “Al Qods al Arabi”, au sujet du non renouvellement de son accréditation au Maroc, considérant que son allégation selon laquelle il fait l'objet d'exactions à cause de ses écrits et de sa couverture de la chose marocaine, n'est qu'”une pure assertion dénuée de tout fondement”. Voici le communiqué du Ministère rendu public à ce sujet: “A la suite des informations publiées au sujet du non renouvellement de l'accréditation du correspondant du journal +Al Qods Al Arabi+ au Maroc et qui ont comporté de fausses allégations exprimées par l'intéressé sur la chaine “Al Jazeera”, le Ministère de la communication tient à apporter les données suivantes: Premièrement: le ministère exprime son étonnement du recours de M. Mahmoud Maârouf à la diffamation contre le ministère dans des médias internes et étrangers, en relation avec son refus de fournir tous les documents qui lui ont été demandés pour compléter son dossier professionnel en tant que correspondant accrédité, conformément aux dispositions en vigueur, et ce en dépit des demandes répétées qui lui ont été notifiées à ce sujet par les services concernés au ministère, au moment où les correspondants étrangers traitent de façon ordinaire, avec toutes les dispositions relatives à la procédure d'accréditation. De ce fait, le ministère ne peut, sous aucun motif, exclure un correspondant de la nécessité de se conformer aux exigences de cette procédure administrative habituelle. Deuxièmement: Ses déclarations sur le fait qu'il ne présentait pas, par le passé, ces documents est une preuve à son encontre, puisqu'elles constituent un avoeu que l'intéressé se considère comme étant au dessus de la loi, en flagrante violation des règles en vigueur, sachant qu'il a continué à bénéficier jusqu'à présent de plusieurs facilités et dispenses liées à son statut professionnel. Troisièmement: le fait qu'il prétend être victime d'exactions à cause de ses couvertures et de ses écrits concernant des questions marocaines est une simple allégation dépourvue de tout fondement, en ce sens qu'il n'a pas précisé la nature de ces présumées exactions qui ne semblent être motivées que par son souci de chercher le sensationnel et amplifier son dossier sans motif valable. Le but étant de donner l'impression d'être victime au lieu de chercher à régler son dossier par la voie du dialogue institutionnel en vigueur. Ses propos sont d'autant dépourvus de toute crédibilité que le quotidien “Al Qods Al Arabi “, dans lequel il publie ses rapports subjectifs et partiels, est diffusé quotidiennement et en toute liberté sur l'ensemble du territoire du Royaume. De plus, la présence régulière de ce journal sur le marché marocain n'a aucunement été affectée, et que la personne concernée n'a fait l'objet d'aucun interrogatoire ou procédure administrative de quelque nature que ce soit à cause de son activité journalistique. Le ministère qui entretient des relations de respect et de communication continu avec l'ensemble des correspondants accrédités s'est comporté avec l'intéressé de façon civilisée en dépit des dérapages professionnels avérés qui ont marqué ses couvertures des développements de la question du Sahara marocain et de son alignement évident à plusieurs reprises sur la propagande médiatique véhiculée par les ennemis du Maroc, ce qui a contraint le ministère à protester contre cette pratique journalistique offensant les sentiments des marocains à travers une correspondance officielle datée du 5 novembre 2010 adressée à M. Abdelbari Atouane, directeur d'Al Qods Al Arabi, l'appelant à rectifier cette situation anachronique, et exprimant son étonnement de voir ces articles hostiles à notre intégrité territoriale paraître sur les colonnes d'un journal arabe, qui prétend défendre les valeurs de l'unité et lutter contre toutes formes de séparatisme et de partition dans le monde arabe. Quatrièmement: Le Ministère s'étonne que ce correspondant ait qualifié les responsables du Ministère dans des déclarations publiques d'”ennemis de la démocratie et de la liberté de la presse” et les accuse de harceler les correspondants de la presse étrangère, au moment où plus de cent journalistes étrangers de diverses nationalités, y compris le correspondant concerné, exercent au Maroc en toute liberté et sérénité, et bénéficient de toutes les facilités nécessaires à l'accomplissement de leur mission médiatique. Le Ministère de la communication attire l'attention sur la gravité de ces accusations fallacieuses et les conséquences juridiques qui pourraient en découler, les considérant comme une atteinte directe à l'honneur de ses fonctionnaires et de leur administration ainsi qu'une offense évidente contre leurs responsabilités officielles. Le Ministère déplore ce comportement inacceptable, surtout qu'il émane d'une personne appartenant au corps de la presse, censée se conformer aux vertus de respect, aux règles du dialogue et de l'honnêteté intellectuelle et faire preuve du devoir de réserve que lui impose son statut de correspondant étranger, en sachant que toutes les questions doivent être traitées de manière démocratique, sur la base du dialogue et de la clarté et dans le respect de la loi et des règles professionnelles convenues, et non par le biais des moyens de pression et de chantage”.