Ils ne sont pas venus, et ils n'étaient pas tous là… On parle de certains membres fédéraux, et présidents de commissions, ou encore de certains présidents de ligues. Mais la volonté du changement, la volonté pour sortir le basket-ball de sa léthargie, la volonté pour faire avancer les affaires courantes du basket-ball national était présente. Le 21 novembre 2010, le jour de son élection à la tête de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mohamed Dinia, a annoncé la tenue des assises pour concertation, et pour dresser un diagnostic du basket-ball national, afin de discuter ses principaux enjeux. Dimanche, au Centre national de basket-ball, sis au complexe sportif Moulay Abdallah, une journée printanière, on ne peut pas dire, tout ce que le basket-ball compte de valeurs vives était présent, mais assez de personnes pour pouvoir discuter sur les principaux enjeux. Bref, après le mot de la bienvenue du Président, le secrétaire général de la FRMBB, dressa les trois axes sujet de la concertation à savoir : La programmation et l'arbitrage, l'infrastructure et la formation). Juste après, on constitue trois ateliers. Pour trouver des réponses aux questions posées par les différentes ligues et commissions afin de donner une réponse aux attentes, il faut d'abord chercher comment y arriver et à qui s'adresser. La devise pour tous, est de réfléchir à des solutions pour le basket national. Les idées sont là, le mal du basket-ball national n'est plus un secret de polichinelle. La structure du championnat; la formation; L'arbitrage; Encadrement chez les jeunes; Difficultés de transmission des informations; Manques d'équipements et d'espaces pour les jeunes. Pendant la séance de travail par groupe, tout le monde était d'accord, qu'il faut agir au plus vite, et ce, après avoir fait les diagnostics, les nouvelles bases de travail. Durant trois heures, au sein des trois ateliers, les discussions étaient plus que constructives, les débats vont continuer dans le restaurant, dans le hall du centre autour d'une tasse de café. Ça discute avec passion. On passe à la séance de clôture, pour une synthèse générale des trois ateliers. Alors on a soulevé le problème de la communication, de l'arbitrage, de la formation, de l'infrastructure…Comment trouver les moyens pour avancer ? Comment agir auprès des collectivités locales, auprès du ministère de tutelle, auprès du comité olympique ? Bref, comment faire rebondir la grosse balle orange vers le bon panier ? Un panier à trois points : La formation; La communication; L'infrastructure.