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Le Parti de l'Istiqlal rend hommage aux patriotes de Rabat à l'occasion de l'anniversaire du 29 janvier 1944 M. Abbas El Fassi :D'immenses acquis réalisés et de grands efforts à consentir pour venir à bout des contraintes existantes
M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, a présidé, dans la soirée de vendredi dernier à Rabat, une cérémonie en hommage à un groupe de militants nationalistes, en commémoration du soulèvement du 29 janvier, dans le cadre des manifestations programmées par le Bureau provincial, l'inspection du parti et ses sections dans la région. Le Secrétaire Général a affirmé, dans une allocution à cette occasion, que l'organisation d'une telle cérémonie en hommage aux vaillants combattants de Rabat, est un gage de fidélité et de reconnaissance à tous les nationalistes qui ont rejoint, à la fleur de l'âge, les rangs de l'Istiqlal, ont lutté et continué à lutter sur tous les fronts pour la grandeur de la patrie et la dignité des citoyens et qu'en fait, l'hommage ainsi rendu à ces patriotes rbatis et un hommage à tous les habitants de cette ville combattante, hommes et femmes, par le passé comme au présent, la cité étant un modèle de lutte et de persévérance dans le combat. M. El Fassi a cité, à cette occasion, plusieurs noms de patriotes ayant balisé le chemin de la lutte et constitué le noyau dur de la direction du parti et des signataires du Manifeste de l'Indépendance, à leur tête Haj Ahmed Balafrej, Haj Othman Jorio, Fqih Ghazi, Bouchaib Elyazidi, Mehdi Benbarka et My Ahmed Cherkaoui, ajoutant que les Marocains se souviendront à jamais de ceux qui ont écrit l'Histoire du Maroc avec leur sang, tels le martyr Allal Ben Abdallah qui s'est sacrifié pour sa patrie et pour son symbole, feu SM Mohammed V. Le Secrétaire Général a rappelé pour la circonstance, le rôle d'avant-garde du Parti de l'Istiqlal lors de toutes les grandes étapes de l'Histoire du Maroc, ce qui a permis à ce dernier d'évoluer et d'aller toujours de l'avant, les acquis les plus marquants ayant été réalisés grâce à l'apport décisif des militants et de la direction du parti, en parfaite symbiose avec ses bases et l'ensemble du peuple marocain. La première étape, a-t-il indiqué, n'est autre que la présentation du Manifeste de l'Indépendance, co-signé par 66 personnalités éminentes, dont feue Malika El Fassi, tout en saluant la présence de Mme Najya Mékouar, fille du combattant Haj Ahmed Mékouar dans le domicile duquel avait été rédigé le manifeste, parmi l'assistance. Quelques semaines après cet acte, le peuple marocain s'est levé, du nord à l'extrême sud, pour réclamer l'indépendance, la liberté et la dignité, donnant ainsi le coup d'envoi à la résistance politique d'abord, armée ensuite, avant la victoire finale et le recouvrement de la souveraineté nationale. La seconde étape est constituée, poursuit-il, par le message adressé le 5 mars 1956 par le leader de la libération, Allal El Fassi, au congrès de la Jeunesse istiqlalienne à Fès, message dont le destinataire était en fait le peuple marocain dans son ensemble et dans lequel il affirmait que l'indépendance du Maroc était incomplète et amputée et qu'il fallait donc poursuivre la lutte en vue de recouvrer toutes les parties non encore libérées, dont Saqia Al Hamra, Oued Eddahab, Tarfaya, Sidi Ifni, Sebta, Méllilia et le Sahara oriental, ce que le Maroc a effectivement entrepris de faire progressivement, récupérant ainsi la Zone internationale de Tanger, Tarfaya, Sidi Ifni puis Saqia à la faveur de la Marche Verte qu'a imaginée feu SM Hassan II et Oued Eddahab, l'action devant continuer pour récupérer les autres poches et présides. Le Secrétaire Général du Parti a indiqué que la 3è phase consiste dans la consécration des libertés publiques, l'Istiqlal ayant pris soin de faire promulguer les dahirs y afférents en 1958 alors qu'il dirigeait le gouvernement en la personne de feu Haj Ahmed Balafrej, et étant convaincu que l'indépendance supposait également la liberté, la justice et l'indépendance de celle-ci, le bannissement des iniquités et une vie digne pour tous les citoyens. Il y eut ensuite le 11 janvier 1963, date de la présentation du Manifeste de l'Egalitarisme économique, social et culturel, document soumis à feu SM Hassan II et fixant les importantes mesures à entreprendre en vue du développement économique et social du Maroc d'après l'indépendance, ce qui fut fait progressivement aussi, la plupart des points de ce manifeste étant mis en œuvre actuellement. Puis la lutte permanente pour la démocratie, l'Istiqlal ayant mené, sous la conduite de feu Allal puis de M. M'Hamed Boucetta, des batailles ininterrompues pour la démocratie, l'édification de l'Etat des institutions et pour contrecarrer la falsification des élections, aussi bien que pour le respect de la volonté populaire et pour des élections propres à même de refléter la véritable physionomie du champ politique national. Ce combat, a-t-il souligné, a été couronné par les législatives de 2007, qui n'ont fait l'objet d'aucune contestation, contrairement aux précédentes consultations dont la principale victime était le Parti de l'Istiqlal du fait des interventions tendant à dessiner des cartes politiques biaisées. Le parti y a occupé la première place, ce qui a permis de mettre en œuvre la normalité démocratique, SM Mohammed VI ayant choisi un istiqlalien pour diriger le gouvernement aux côtés de ses autres alliés. Ce gouvernement qui a entamé la réalisation de nombre de réformes et de grands chantiers ayant généré de multiples acquis pour le pays. Le Parti continue, ajoute M. El Fassi, de lutter et de se mobiliser, uni, pour préserver sa place aux premiers rangs de l'échiquier politique lors des prochaines échéances aussi bien que pour défendre les agriculteurs, les artisans, les commerçants et l'ensemble des couches sociales. Il a rappelé à ce propos que l'actuel gouvernement a pris de multiples et courageuses initiatives, accordant pour la première fois de l'intérêt à l'économie des régions montagneuses et ayant réalisé un bilan positif dans divers domaines malgré les retombées de la crise mondiale, les indicateurs pour les années 2008, 2009 et 2010 attestant tous que notre pays a pu résister à cette crise, protéger le pouvoir d'achat des citoyens, réaliser des taux de croissance positifs, améliorer les revenus des fonctionnaires et salariés, allouer une enveloppe de 19 MMDhs - une première du genre - au dialogue social. De même que, pour la première fois, l'on s'est penché sur la situation des agriculteurs en relevant leur revenu et en les faisant bénéficier des allocations familiales et de la couverture médicale obligatoire, mais ceci ne signifie point que le combat s'arrête là car davantage d'efforts sont nécessaires pour vaincre les contraintes et imperfections qui subsistent tels que lutter contre la corruption, garantir l'indépendance de la justice, assurer des opportunités d'emploi et l'équité ou consolider l'Etat de droit et des institutions.