Un vaste réseau de trafic de drogue dans le Nord du Mali et en Mauritanie a été démantelé. C'est l'un des plus importants réseaux dans le Sahara et qui est composé à plus de 90% d'éléments du «Polisario». On savait que le «Polisario» était au service d'Al Qaïda en lui fournissant le financement provenant du détournement de l'aide humanitaire internationale et aussi des terroristes recrutés dans les camps de Tindouf. Ce réseau qui a déjà transporté plusieurs tonnes de drogue à travers le Sahara, destinées aux pays européens, avait des relais dans chaque pays de la bande sahélo-saharienne. Il est donc confirmé que le «Polisario» ne se contente plus de séquestrer les populations à Tindouf et d'envoyer des enfants en Espagne et à Cuba pour les endoctriner, mais le voilà qui se met au service du terrorisme. Il s'agit donc d'une grave menace pour la stabilité de la région du Maghreb et du Sahel. C'est une menace aussi pour la sécurité de l'Europe. Devant cette situation. Il est nécessaire d'établir une stratégie englobant tous les pays de la région, en coordination avec les pays de l'Union Européenne. L'Algérie doit assumer ses responsabilités et cesser de soutenir le «Polisario» dont l'implication dans les réseaux du crime organisé s'avère établie. Le trafic d'armes auquel recourt le «Polisario» menace la sécurité et la stabilité de l'Algérie elle-même. Celle-ci doit renoncer à la politique de l'autruche et voir les réalités en face en reconnaissant que la marocanité du Sahara ne peut être remise en cause et que la seule issue pour trouver une solution au conflit artificiel du Sahara réside dans l'application du Plan d'autonomie proposé par le Maroc et soutenu par la communauté internationale qui le considère comme sérieux et crédible. Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue nous pousse à s'interroger sur la position du Parti Populaire espagnol et s'il aura le courage de dénoncer l'action terroriste du «Polisario» et sa menace pour la Méditerranée occidentale. Les pays du Maghreb et ceux du Sahel doivent rester vigilants pour mettre en échec tous les plans qui visent à mettre en danger leur stabilité et leur sécurité, et il appartient aux pays européens de se mobiliser pour lutter contre l'action d'El Qaïda et du «Polisario» qui lui fournit des activistes, des produits alimentaires et des armes grâce au trafic de drogue.