C'est hier, en fin d'après-midi, que le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, présentait devant la Chambre des Représentants, une déclaration gouvernementale à mi-parcours du mandat de l'Exécutif. Le Premier ministre se livrera, aujourd'hui, au même exercice devant la Chambre des Conseillers. Très attendue, l'initiative marque une innovation dans la pratique politique dans notre pays en ce sens que c'est la première fois que la présentation du bilan d'étape de l'action gouvernementale est suivie d'un débat dans les deux chambres. Ce choix courageux et foncièrement démocratique est à mettre au crédit du Premier ministre actuel qui contribue ainsi fortement, soutenu par son équipe gouvernementale solidaire, à la valorisation de l'institution législative dans son rôle de suivi, de contrôle et d'enrichissement de l'action gouvernementale par voie de critique constructive et de propositions réalistes. C'est hier, en fin d'après-midi, que le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, présentait devant la Chambre des Représentants, une déclaration gouvernementale à mi-parcours du mandat de l'Exécutif. Le Premier ministre se livrera, aujourd'hui, au même exercice devant la Chambre des Conseillers. Très attendue, l'initiative marque une innovation dans la pratique politique dans notre pays en ce sens que c'est la première fois que la présentation du bilan d'étape de l'action gouvernementale est suivie d'un débat dans les deux chambres. Ce choix courageux et foncièrement démocratique est à mettre au crédit du Premier ministre actuel qui contribue ainsi fortement, soutenu par son équipe gouvernementale solidaire, à la valorisation de l'institution législative dans son rôle de suivi, de contrôle et d'enrichissement de l'action gouvernementale par voie de critique constructive et de propositions réalistes. De son côté, le Parlement bicaméral, à travers ses différentes composantes, est appelé à saisir le sens profond de cette initiative qui n'est autre que le renforcement de la coopération entre deux institutions constitutionnelles responsables, loin de toute tentation de plonger dans la surenchère politicienne stérile. Le Maroc a marqué d'importantes avancées politiques, économiques et sociales durant cette première partie du mandat gouvernemental. Il a même réussi là où d'autres économies autrement plus fortes ont échoué. C'est une vérité bien établie qui n'échappe guère aux observateurs et analystes lucides et objectifs. Bien entendu, l'effort doit être poursuivi, d'où l'utilité des bilans d'étapes qui permettent de mettre le point sur ce qui a été fait et d'arrêter les perspectives d'avenir. Aux représentants de la nation d'oeuvrer en vue de consolider les acquis et de contribuer à d'avantage de réalisations par une reflexion responsable qui tient compte aussi bien des possibilités offertes que des contraintes. Il ne faut pas perdre de vue que notre pays fait partie intégrante de son environnement économique et social. Les malaises épileptiques des marchés financiers rappellent avec violence l'état de vulnérabilité des économies de nos riches voisins industrialisés. L'on comprends alors que la conjoncture est particulièrement difficile. Mais malgré tout, et à l'aune de faits têtus et de statistiques objectives, notre pays devrait se réjouir de son positionnement, de son ambition renouvelée et, disons-le en toute confiance, de l'action de son gouvernement bien que souvent il est, de manière injustifiée, décrié et dénigré. La critique positive est certes nécessaire. Elle est souvent salutaire en démocratie. En revanche, l'opprobre et le vitriol sont l'apanage du nihilisme qui fourvoit une très chère liberté d'expression au seul bénéfice du petit jeu politicien et au détriment de l'intérêt de la nation et des citoyens. Les politiques du gouvernement sont souvent jugées par des instances nationales ou des institutions internationales. Dans le contexte international actuel, on est particulièrement réconforté, par «l'upgrade» de la note souveraine du Maroc auprès de l'agence de notation Standards & Poors qui vient d'attribuer le très convoité Investment Grade au Maroc. En langage non spécialiste, cette agence de notation qui fait foi et loi sur les marchés financiers mondiaux, vient de reconnaître les efforts de consolidation budgétaire et de maîtrise des dépenses publiques ainsi que -c'est encore plus important- le potentiel de croissance du Maroc grâce aux efforts de développement et de modernisation mis en place par le gouvernement sous la haute impulsion royale. Oui, le message est double et il est sans équivoque: Nos finances publiques sont bien tenues et la stratégie nationale de développement économique permet d'accroître la compétitivité et l'attractivité du Maroc. Conclusion: nos perspectives de croissance sont supérieures à la moyenne comme en atteste la résilience de l'économie marocaine au plus fort de la crise financière internationale en 2008 et 2009. Ce satisfecit conféré par une agence internationale indépendante (à l'heure où la note souveraine de certains de nos voisins euro-méditerranéens connaissait un sort inverse) marque la capacité d'anticipation et d'accompagnement du gouvernement ainsi que l'ambitieuse stratégie qui anime ses membres qui n'ont de cesse de promouvoir notre pays et sa modernisation. Le Maroc et son gouvernement sont salués par les agences de notation, par les institutions internationales (Rapport du FMI, OCDE avec la présidence de l'initiative MENA-OCDE, UE et Statut Avancé) pour ses avancées: stratégies sectorielles, santé et couverture universelle, infrastructure et transport, habitat social et création de nouvelles villes, protection sociale et éducation, politique industrielle et innovation, dialogue social et partenariat public-privé, droits de l'Homme et émancipation de la société civile. Autant de chantiers, autant d'ambitions nés de convictions et de volontés politiques. Il est temps que nos médias locaux délaissent l'opprobre et s'adonnent à la critique constructive. Il faut oser le dire, malgré de nombreux défis et au risque de déplaire, l'action du gouvernement mérite tous les égards.