D'après une source proche d'al-Omrane à Moulay Rachid en charge du projet de relogement des habitants des Carrières Centrales, 95% des travaux techniques de viabilisation du terrain devant recevoir les habitants des Carrières Centrales au pôle urbain Lahraouiyyine ont déjà été réalisés. Ces travaux ont demandé jusqu'à présent près de 18 mois d'après la même source et les retards relatifs des travaux seraient dûs en partie aux intempéries suite aux fortes précipitations aussi bien l'an passé que cette année. Le projet de relogement des habitants des Carrières Centrales est un événement très important avec le début de la disparition du bidonville le plus célèbre de la ville de Casablanca, une agglomération mythique dont on a beaucoup parlé, de tout temps, née au tout début, dans les années 20 du siècle passé au pied de la Centrale thermique des Roches Noires avant d'être déplacée vers le site actuel. Ce dernier devra être transformé en espace vert un poumon pour les grands quartiers Derb Moulay Chrif, Dar Lamane et Chaabi et autres avec au sud la célèbre grande Kissaria. Un guichet unique chapeauté par une commission multipartite constituée de la préfecture de Hay Mohammadi-Ain Sebaa, l'arrondissement de Hay Mohammadi et al-Omrane s'occupe actuellement de recevoir les dossiers des bénéficiaires du relogement et pour l'accompagnement social. Il s'agit, apprend-on de même source, de trois mille lots de 80 m2 chacun à bénéficier à plus de 6 mille ménages. Chaque lot de 80 m2 bénéficiera à deux familles. Celles-ci doivent payer chacune une somme de 20 mille dirhams soit 40 mille dirhams par lots pour les deux familles. Les ménages doivent s'occuper de construire eux-mêmes leur logement rez-de-chaussée plus trois étages. Il n'est pas douteux que c'est les frais onéreux de construction qui seront l'une des principales difficultés du moins pour les familles dans le besoins qui auront à ce moment-là recours à des tiers pour construire en cédant une partie de la construction. Des mesures auraient prises pour stopper toute spéculation autour des lots. La conception et la réalisation du projet ne seraient considérées comme saines que si à la suite de la résorption du plus vieux bidonville de Casablanca d'autres baraques ne seront pas installées ailleurs.