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SM le Roi pose la première pierre d'un centre de formation féminine et d'un internat et inaugure un centre de formation professionnelle au sein de la Maison carcérale de Bouarfa
SM le Roi Mohammed VI a procédé, lundi à Bouarfa, à la pose de la première pierre d'un Centre de formation et de qualification de la femme et de l'internat du collège Tifariti, qui seront réalisés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un coût prévisionnel de 6 millions de DH (MDH). A cette occasion, le Souverain a suivi des explications sur les projets de construction d'un internat et d'un collège à Maatarka ainsi que d'une école communautaire à Trarid, dans la commune rurale de Tendrara, pour un investissement global estimé à 10,5 MDH. La réalisation du centre de formation et de qualification de la femme est motivée par l'existence d'un savoir-faire féminin en matière de valorisation des produits locaux (artisanat, couscous, lait). Le centre aura ainsi pour objectifs de lutter contre la pauvreté et la précarité parmi les femmes, d'améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie et d'oeuvrer à l'intégration de la femme dans le tissu socio-économique. Il contribuera également à la stimulation du mouvement coopératif et associatif chez les femmes de Bouarfa et de ses environs. Destiné à 200 femmes de Bouarfa et de ses régions, il sera réalisé sur un terrain communal, ancien souk hebdomadaire de Bouarfa. D'une superficie couverte de 700 m2 répartie en deux niveaux, ce futur établissement comportera une salle d'écoute et d'orientation des femmes, deux salles de crèche, un bureau, une salle de cours et d'alphabétisation, une autre d'informatique et un espace d'exposition et de vente des produits. Le centre comprendra en outre un atelier d'arts culinaires et de valorisation des produits de terroir (couscous, pâtisserie), un atelier de coupe et couture, un atelier de tissage et confection des tentes locales, un autre de coiffure, un foyer-salon marocain et d'autres dépendances. Il sera réalisé pour un coût prévisionnel de 3 millions de DH, financé dans le cadre d'un partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et l'Agence du Développement de l'Oriental. Sa gestion sera confiée à l'Association de la Femme des Hauts Plateaux. La réalisation du Collège de Maatarka ainsi que des deux internats et de l'école communautaire s'inscrivent dans le cadre des actions menées par la Fondation en vue de contribuer à l'effort national de lutte contre la déperdition scolaire, particulièrement parmi les jeunes filles collégiennes en milieu rural. Les deux internats des collèges Tifariti et Maatarka offriront l'accueil et l'hébergement aux jeunes filles scolarisées, de même qu'ils permettront de dispenser des cours de soutien scolaire aux résidentes et d'organiser des activités culturelles et sportives. Réalisé sur un terrain collectif, l'Internat de Maatarka, d'un coût de 2 millions de DH entièrement financé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, disposera d'une superficie couverte de 460 m2 et offrira une capacité de 80 lits. Il sera composé d'un rez-de-chaussée abritant un bureau d'administration, une cuisine, un dépô t, une buanderie, un réfectoire, une salle multimédia, un foyer de détente, en plus de dortoirs constitués de box de 4 lits superposés et des dépendances sanitaires. Quant à l'Internat du Collège Tifariti à Bouarfa, d'un coût prévisionnel de 3 millions de DH financé dans le cadre d'un partenariat entre la fondation et l'Agence de Développement de l'Oriental, il sera réalisé sur un terrain communal de 2.200 m2, avec une surface couverte de 700 m2. D'une capacité de 80 lits, cet internat sera composé d'un bloc administratif, d'un réfectoire, d'une cuisine, de magasins, d'une buanderie, d'une salle multimédia, en plus de dortoirs constitués de box de 4 lits superposés et des dépendances sanitaires. La réalisation du collège de Maatarka, devant accueillir 240 élèves, vise à renforcer les infrastructures scolaires, à rapprocher les établissements scolaires des populations rurales et à améliorer les taux de la qualité et de la rentabilité scolaire, l'ambition étant de contribuer à la lutte contre la déscolarisation et l'abandon scolaire, notamment dans les zones rurales. Construit sur un terrain communal d'une superficie de 3.500 m2, le collège disposera de six salles de classes, de deux salles de classes spécialisées, d'une bibliothèque, d'un bloc administratif et d'un logement. Il sera réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un coût prévisionnel de 4 millions de DH entièrement financé par la Fondation MAMDA-MCMA. L'école communautaire de Trarid, première du genre qui sera réalisée par la Fondation, permettra aux enfants des familles nomades de suivre leur enseignement primaire avec un hébergement conforme aux normes des collèges. L'école, d'une capacité d'accueil de 80 élèves, sera érigée sur un terrain collectif à 40 km de Tendrara, sur la route d'Oujda. D'une superficie couverte de 900 m2, la future école disposera notamment d'un bloc pédagogique constitué de 6 salles de classe, d'une salle polyvalente et d'un bureau d'administration. Cette structure disposera aussi d'un bloc internat de 600 m2 contenant un bureau, une cuisine, un réfectoire, un dépô t, un foyer, des dortoirs d'une capacité de 80 lits constitués de 20 box de 4 lits superposés. Dans ce cadre, deux classes déjà existantes seront réhabilitées en logements pour enseignants. L'école communautaire sera réalisée pour un coût de 4,5 millions de dirhams, financé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité (3,5 MDH) et l'Agence de Développement de l'Oriental (1 MDH) Un centre de formation professionnelle au sein de la Maison carcérale de Bouarfa SM le Roi Mohammed VI a inauguré, lundi, un centre de formation professionnelle au sein de la Maison carcérale de Bouarfa, réalisé par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus pour un investissement de 3,3 millions de DH. Après avoir dévoilé la plaque commémorative et coupé le ruban symbolique, le Souverain a effectué une tournée à travers les différentes dépendances du centre, dont la création fait partie du programme intégré pour la réinsertion des détenus. Ce programme est mis en oeuvre dans le cadre d'un partenariat entre la Fondation, la Délégation générale de l'Administration pénitentiaire et les départements chargés respectivement de l'emploi et de la formation professionnelle, de l'éducation nationale, de l'agriculture, de la santé, de l'artisanat, de la culture, de la jeunesse et sports ainsi que l'Office de Formation professionnelle et de la Promotion du travail. Le Centre bénéficiera aux détenus de la Maison carcérale de Bouarfa dont la peine restant à courir varie entre 9 mois et 3 ans. La formation offerte s'articule autour de trois pô les dédiés à la formation professionnelle, à la formation agricole et aux activités parallèles. Le pô le de formation professionnelle compte 7 filières, dont la comptabilité-gestion et la maintenance informatique, mises en oeuvre pour la première fois conformément aux hautes instructions de SM le Roi. Il s'agit également de la peinture vitrerie, électricité bâtiment, plomberie sanitaire, coiffure, menuiserie bois et plâtrerie. Quant au pô le de formation agricole, il dispensera des cours en «maintenance des réseaux d'irrigation», en adéquation avec l'environnement agricole régional. Le troisième pô le consacré aux activités parallèles dispensera des cours en alphabétisation et offrira les services d'une bibliothèque - multimédia ouverte à tous les détenus. La nouvelle structure de formation s'ouvre à d'autres composantes du programme intégré, particulièrement les aspects culturels et sportifs. L'investissement pour la réalisation du Centre a atteint 3,3 millions de DH, dont 2 ont été réservés à la construction, financés en partenariat entre les membres du programme de réinsertion des détenus (Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, la Délégation générale de l'Administration pénitentiaire, le ministère de l'Agriculture et le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle). Le coût annuel du fonctionnement du centre est estimé à 700.000 dirhams. Le Programme de réinsertion professionnelle des détenus a permis de réaliser 36 centres de formation professionnelle, agricole et artisanale dans des établissements pénitentiaires. Animés par 188 formateurs, ces centres ont offert des formations à 4.491 bénéficiaires en enseignement formel, dont 407 universitaires, 4.092 bénéficiaires en formation professionnelle et 1.179 bénéficiaires en formation agricole. L'action de la Fondation procède de la volonté royale de veiller au respect de la dignité humaine des personnes incarcérées. Elle met ainsi en évidence la nécessité de faire bénéficier les détenus de conditions de nature à préserver le respect d'eux-mêmes et à accroître le sentiment de responsabilité qu'ils ont à l'égard de leurs personnes, de leurs familles et de la société. L'initiative royale interpelle toute la société sur la démarche à entreprendre et les moyens à mobiliser en termes de réinsertion pour que la préservation de la dignité humaine des détenus ne soit pas un vain mot. C'est ainsi que le plan d'actions 2005-2010 de la Fondation a privilégié la poursuite et la consolidation des actions déjà engagées, le déploiement d'un programme d'animation socioculturelle et sportive dans tous les pénitenciers et le renforcement des équipements conséquents, avec la mise à leur disposition des outils et supports appropriés. Ce plan d'actions a permis l'alphabétisation et l'extension de la formation de base au profit des détenus d'une vingtaine, au moins, de centres pénitenciers, la construction ou l'aménagement de centres de formation professionnelle dans une dizaine de pénitenciers et la création, dans une dizaine d'autres, d'ateliers d'initiation en matière d'artisanat et de petits métiers et la participation à l'effort sanitaire et aux soins médicaux au profit des détenus. Il a également favorisé la construction ou l'aménagement de nouveaux centres de sauvegarde, le renforcement de la formation de l'effectif d'encadrement et la mise en oeuvre d'u n programme post-carcéral.