Alors que Walid Regragui dément fermement les accusations à peine cachées de Racisme par Chancel Mbemba, la CAF a décidé d'ouvrir une enquête, notamment après le geste offensant de ce dernier envers le coach des Lions. « J'ai dit à Desabre : « Ramène-le moi, il pète un câble, il raconte n'importe quoi. » » Je n'ai pas aimé cela car il insinue beaucoup de choses. Donc s'il a des images autres que celles que l'on voit à la télévision, qu'il les sorte, avec plaisir... Et il verra exactement ce qu'il s'est passé. Et voilà ce qu'il s'est passé... Avant que j'aille lui serrer la main, il nous a pris à partie, moi et mon adjoint, sur le bord de touche avant la fin du match, puis il nous a mal parlé. Et Desabre le sait. A la fin, malgré ça, je vais lui serrer la main pour lui dire aussi : « Mais pourquoi tu me parles comme ça ? » Et là, il regarde ailleurs, genre « je ne te serre pas la main ». Je lui ai retenu la main, ça se voit sur les images, et il a réagi en criant dans tous les sens. » Les propos de Walid Regragui, relayés par l'Equipe, sont clairs. A aucun moment, il n'a eu de mot déplacé envers Chancel Mbemba, dont les accusations paraissent ubuesques, malgré les rumeurs qui courent sur les réseaux sociaux et même dans différents médias en Afrique.
En effet, ce dimanche, une grosse altercation a eu lieu entre Chancel Mbemba et Walid Regragui, occasionnant l'appui des joueurs de chaque camp, plusieurs altercations ayant éclaté entre les deux équipes sur le terrain et dans les couloirs menant au vestiaire. Le sélectionneur national a d'ailleurs été soutenu par deux de ces joueurs qui n'ont pas hésité à écrire un message de soutien sur leurs réseaux.
Le capitaine, Romain Saïss, dans un message appliqué à apaiser les tensions, a lancé sur une story Instagram : « Fiers d'être africains peu importe nos origines. Ne nous divisions pas pour des bêtises, cela reste du foot. Restons unis pour montrer le meilleur visage dans cette CAN et la fraternité qui unit notre continent. »
Dans le même esprit, Nayef Aguerd a constaté, lui aussi dans une story : « Hier, après la rencontre, j'ai malheureusement constaté que les choses ont quelque peu dégénéré sur les réseaux sociaux et même dans certains médias. [...] Accuser à tort un entraîneur de faits qui ne correspondent pas du tout à ses valeurs m'attriste au plus profond de moi-même. » De son côté la CAF a déclaré ouvrir une enquête suite à la bagarre générale qui a eu lieu, afin de connaître les circonstances des évènements qui ont accompagné le match entre le Maroc et la République démocratique du Congo (RDC).
Des décisions sévères pourraient être prises à l'encontre de la personne qui a provoqué la querelle, Chancel Mbemba, lui qui en effet a eu un geste immoral envers l'entraîneur marocain, provoquant la réaction de celui-ci et de ses joueurs.