Suite aux nombreuses attaques terroristes perpétrées par le Polisario au Sahara, le député européen Thierry Mariani, a interrogé la Commission européenne sur sa position quant à l'attitude belliqueuse du front qui nuit à la stabilité de la région. Détails. Le silence de l'Union européenne sur les attaques répétitives du Polisario contre les civils au Sahara semble incompréhensible aux yeux de l'eurodéputé français du groupe Identité et démocratie, qui n'a pas manqué d'écrire une lettre à la Commission européenne dans laquelle il a demandé des éclaircissements à propos de sa position sur ce qui l'a nommé "des actes barbares". Dans cette question écrite, adressée le 12 décembre, Thierry Mariani demande à la Commission européenne si elle considère "les attaques contre les civils à Smara comme des actes terroristes". "Les agressions ont visé uniquement la population civile et ont causé plusieurs morts et blessés. Cette situation représente un risque pour la stabilité de la région qui pourrait avoir des conséquences collatérales néfastes pour les Etats membres de l'Union", s'est indigné Thierry Mariani qui a fait part de son inquiétude des liens douteux et avérés qu'entretient le front séparatiste avec le groupes terroristes au Sahel. "Différentes sources ont souligné les liens possibles entre le Front Polisario et les groupes terroristes islamistes. En effet, le fondateur de l'Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnane Abou Walid al-Sahraoui, combattait pour le Front Polisario", a-t-il poursuivi. Du point de vue de l'eurodéputé, ces liens sont assez douteux pour que l'UE remet en cause l'aide humanitaire destinée à Tindouf. "Le Front Polisario reçoit une aide humanitaire de l'Union pour la gestion des camps de réfugiés de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, qui sont contrôlés uniquement et exclusivement par le Front lui-même", a-t-il écrit à ce sujet, sans oublier d'interroger la Commission présidée par Ursula Von Der Leyen sur la possibilité de suspendre les financements qui vont entre les mains des dirigeants du Polisario quitte à être détournés.