La 16ème édition du Festival Handifilm a été lancée le dimanche 3 décembre à Rabat, célébrant la Journée Mondiale du Handicap, et continuera son parcours jusqu'au mardi 5. Cette année, le rideau s'est levé sur le thème du handicap à travers le prisme du cinéma documentaire, offrant une exploration captivante et enrichissante de cette thématique. Les projecteurs se sont allumés pour dévoiler la 16ème édition du Festival Handifilm à Rabat, le dimanche 3 décembre, en célébration de la Journée Mondiale du Handicap. Cette année, le festival explore avec passion le thème du handicap dans le cinéma documentaire, promettant une immersion cinématographique riche en émotions et en découvertes. Cette cérémonie a été embellie par la participation notable de divers dignitaires locaux et internationaux, parmi lesquels figuraient M. Armando BARUCCO, Ambassadeur de l'Italie au Maroc, Mme Maurizia ALLISIO, Maire Adjointe et conseillère culturelle et sociale de la commune de Torre Pellice, ainsi que Mme Hanane FZAIN, Représentante de la Fondation Drosos. Pendant l'inauguration, un émouvant hommage a été rendu à M. Azelarabe EL ALAOUI LAMHARZI en reconnaissance de sa remarquable filmographie documentaire. À la suite de l'introduction du jury, dirigé par le critique de cinéma Abdelkarim OUAKRIM et accompagné de la talentueuse Nazia NIAZI ainsi que de l'expert et militant des droits des personnes handicapées Idir OUGANDI, les festivités cinématographiques ont débuté avec le lancement de la compétition officielle et de la compétition spéciale juniors. Au cours de la deuxième journée du festival, les élégantes salles habillées en rouge du Cinéma Renaissance ont été le lieu d'une affluence considérable, accueillant un public diversifié, y compris des jeunes en situation de handicap. Ils ont été conviés à découvrir une variété de films documentaires et d'animations, tous centrés sur le thème du handicap, abordant plusieurs conditions telles que l'autisme, le handicap auditif, l'aphasie, l'amnésie, et bien d'autres. Le public a réagi avec empathie et curiosité face à ces scènes remarquablement réalisées, issues de différentes nationalités, convergeant ainsi autour d'un phénomène mondial. Interrogé par le journal « L'Opinion », Hassan Benkhlafa, directeur général du festival Handifilm, a exprimé sa grande satisfaction de participer à cet événement exceptionnel. Il a déclaré avec enthousiasme : « Cette nouvelle édition englobe diverses compétitions, des panoramas, des ateliers et des hommages, mettant en lumière de nombreux films axés sur la thématique du handicap. Ce qui rend cette initiative humanitaire exceptionnelle, c'est notre engagement sans faille dans la formation et l'accompagnement des jeunes ». « Aujourd'hui, nous avons organisé un atelier sur l'escalade inclusive au mur du parc Moulay Hassan, et nous avons grimpé ensemble. Avec la formation et les compétences, tout devient possible. Demain, une session sur le montage est prévue, en plus de la création d'un film qui sera le résultat concret de cet atelier », a-t-il ajouté.
L'art subtil de la sensibilisation inclusive Lors de cet événement culturel et humanitaire, le directeur a annoncé que seize jeunes ont eu le privilège de prendre part à six ateliers de formation axés sur l'art de rédiger des scénarios. avec une emphase particulière sur la création de films documentaires axés sur la thématique de l'inclusion. Ces sessions captivantes ont été orchestrées avec talent par Rachid Kassimi, un réalisateur de documentaires reconnu. Bien loin d'être purement théorique, cette formation a été complétée par maintes activités exceptionnelles, soigneusement coordonnées par leurs partenaires. La première a pris la forme d'une randonnée inclusive dans la région d'Essehoul, où des personnes de différentes nationalités et de divers handicaps ont participé. Cette expérience inclusive a transcendé les barrières, unissant des jeunes de milieux variés pour délivrer un message puissant de sensibilisation, prônant que l'inclusion implique le renversement des préjugés et la déconstruction des représentations erronées. Les participants ont eu la responsabilité de documenter cette activité unique, créant ainsi une œuvre authentique et inspirante.