Le salaire mensuel net moyen dans la fonction publique est passé de 7.250 DH en 2013 à 8.561 DH en 2023, soit une amélioration de 18,08% au cours de cette période et une augmentation annuelle moyenne de 1,68%. C'est ce qui ressort du rapport sur les ressources humaines accompagnant le projet de loi de finances (PLF-2024). Selon la même source, cette amélioration s'explique par la promotion de grade et les augmentations salariales décidées par le gouvernement au profit des fonctionnaires dans le cadre du dialogue social.
Par département, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation est en tête avec un salaire mensuel net moyen de 15.819 DH, suivi des départements de la Justice (9.842 DH), de la Santé et Protection sociale (9.250 DH), de l'Economie et des finances (8.331 DH), de l'Education nationale, Préscolaire et Sports (8.288 DH) et de l'Intérieur (7.080 DH).
En outre, ledit rapport fait savoir que le salaire mensuel net moyen du personnel d'exécution classé à l'échelle 6 et assimilé se situe à 4 591 DH, contre 5 826 pour le personnel de maîtrise classé aux échelles 7 à 9 et 10 087 DH pour la catégorie des cadres et cadres supérieurs (échelles 10 et plus).
Pour ce qui est du salaire minimum dans la fonction publique, il a connu au cours de ces dernières années des révisions importantes en passant de 2 800 DH en 2013 à 3 000 DH en 2014 pour atteindre 3 258 DH en 2020 et 3 500 en 2023, grâce aux décisions prises par le gouvernement dans le cadre des différentes sessions du dialogue social.
Par ailleurs, le nombre de fonctionnaires qui seront mis à la retraite s'élève à 64.979 personnes entre la période 2023-2027, selon le rapport sur les ressources humaines accompagnant le projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2024.
« Selon les données de la Caisse Marocaine des Retraites, il est prévu que 64.979 fonctionnaires seront mis à la retraite pour limite d'âge au titre des cinq prochaines années », indique cette note publiée sur le site du ministère de l'Economie et des Finances.
Au niveau de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur, 33.017 départs sont prévus pour les cinq prochaines années, soit 14,4% de l'effectif actuel des deux départements.
Pour ce qui est de l'Intérieur, de la Santé et la Protection sociale, de l'Economie et des Finances, et de la Justice, les départs atteindraient respectivement 13.550, 5.637, 1.583 et 2.037, soit 12,09%, 9,76%, 9% et 13,26% de l'effectif des fonctionnaires civils de chaque département.