Les Lions de l'Atlas ont contraint les Eléphants de la Côte d'Ivoire au partagé des points dans le Stade Félix Houphouët Boigny à Abidjan archicomble où les milliers de spectateurs ivoiriens siégeaient côte à côte avec leurs homologues marocains dans une ambiance festive. C'est le Maroc, le pays le plus aimé et estimé de tout le continent. C'est, donc, dans cette ambiance bon enfant que s'est déroulée cette rencontre africaine à l'instar de celle qui nous a opposés à l'Afrique du Sud. Cette rencontre contre la Côte d'Ivoire a connu une issue qui, en principe, devra satisfaire les deux parties. Le nul avec ses avantages et inconvénients a été un prélude dont le sélectionneur national devra tirer toutes les leçons. Le onze national a réussi, tant bien que mal, à tirer son épingle du jeu de ce « traquenard » posé sur le chemin du sélectionneur national, Walid Regragui. Les causes de cette piètre prestation sont nombreuses. A commencer par le jeu dur des Ivoiriens; un jeu qui a souvent frisé l'irrégularité. Puis cette dureté dans le jeu s'accomplissait avec la bienveillance du directeur du jeu qui a privé les Lions de plusieurs occasions dont un penalty. A cette prestation qui laisse à désirer s'ajoute les arrières latéraux Mezaroui et Hakimi qui ont manqué de tranchant. Attyatallah qui règne en maître sur son flanc a laissé son artillerie lourde aux vestiaires. D'ailleurs, les actions dangereuses de Kessi, Haller et consorts ont flairé la faiblesse sur ce flanc là. Et le grand Fofana aidant les Eléphants ont mis, souvent, Bounou et sa défense fébrile en danger. A ces maux s'ajoutent la fébrilité, la faiblesse du milieu de terrain où la place d'Amrabat est restée inoccupée. El Kaâbi n'a pas été sollicité. Cependant, la fortune sourit à qui sait attendre. El Kaâbi s'est fait oublier par ses anges-gardiens va surgir de nulle part pour porter l'estocade à la 80ème minute. Mais ce but salvateur, les copains de Nayef Aguerd, qui a signé une prestation impériale, ont dû pousser un ouf de soulagement lorsque les Dieux du foot se sont opposés à deux occasions en première période et à une autre en seconde période, lorsque la Côte d'Ivoire était à deux doigts de corser le score. De ça ! Les Eléphants ont raté d'un cheveu d'alourdir le score. Mais le ballon était trop rapide pour être rejoint. Une rencontre pleine de leçons où les Lions de l'Atlas ont perdu et leurs crocs et leurs griffes. Toutefois, nous assisterons lors du dernier quart d'heure au réveil des Lions qui ont rappelé aux Ivoiriens leur nouveau statut en Afrique; celui d'un favori avec lequel il va falloir compter. Ils ont développé un foot amorcé par Bilal Khannouss, Zelzouli, Sibari et Richardson qui ont rapporté équilibre et sérénité. De l'avis même du coach du Maroc qui n'a pas caché son admiration pour la Côte d'Ivoire « une belle équipe qui part avec la faveur des pronostics », a-t-il déclaré en conférence de fin de match. Pour tout le groupe, il vient de découvrir ce qui les attend lors de la prochaine CAN qui aura lieu en janvier 2024 sur les terres ivoiriennes.