Après Evian (France)2008, c'est au tour de Marrakech d'abriter la 2éme Conférence sur l'état du monde, appelée communément la World Policy Conférence(WPC), la seule du genre à consacrer ses travaux spécifiquement aux questions en rapport avec les défis auxquels est confrontée la gouvernance mondiale sous ses divers aspects tant politique qu'économique et social. Il s'agit d'un forum de réflexion au plus haut niveau qui réunit hommes politiques, présidents de grandes entreprises, experts, chercheurs et d'autres responsables d'organisations multinationales pour débattre des moyens à même d'aboutir à une gouvernance équitable et à visage humain. Ils sont donc plus de 150 hauts responsables à se pencher, chacun à son niveau, sur l'état d'un monde en crise, souffrant de plusieurs maux. Ils vont ainsi devoir en faire le diagnostic et en proposer les remèdes. Au cœur du débat, 7 thèmes retenaient l'attention à savoir la gouvernance politique, la gouvernance économique et financière, le droit international, les mouvements migratoires, l'énergie et le climat, la santé et l'environnement, l'eau, l'agriculture et l'alimentation. Ainsi donc, le World Policy Conférence version Marrakech se devait pendant 2 jours (30 et 31 octobre 2009) de mettre le doigt en sessions plénières sur les lacunes à combler et les mesures à prendre à partir d'une interaction public-privé dans une synergie harmonieuse et mutuellement consentie. Autrement dit "trouver la juste mesure entre l'aspiration à un développement durable et un regard critique sur un monde actuel". C'en est d'ailleurs l'objectif principal de la WPC depuis que celle-ci à été lancée en 2007 par l'Institut Français de la Relation Internationale (IFNI), plus particulièrement par son fondateur et directeur général M. Thierry de Montbrial qui fut d'une assiduité remarquable tout au long des travaux. On soulignera par ailleurs que le message que le souverain a envoyé aux participants des 30 pays représentés s'inscrit parfaitement au cœur de leurs préoccupations si bien qu'il pourrait selon un congressiste servir de feuille de route. Cela étant, il est à signaler que le choix de Marrakech et à travers elle le Maroc pour servir de rampe de lancement aux synthèses de cette seconde édition de la WPC n'est nullement fortuit. A preuve les propos du président de l'IFRI Mr Thierry de Montbrial tenus l'honneur de la cité ocre devant les illustres personnalités présentes et un parterre de médias partenaires tels le Figaro, Washington Post, Financial Times, FAZ, El Jazzera, qui lui étaient tous acquis, Pourquoi le Maroc et Marrakech s'interroge t-il dans le programme remis aux participants? Et de répondre: "Ville de culture, d'ouverture et d'échanges, cette cité millénaire qui est ouverte sur le monde dispose de toutes les infrastructures, Aéroport International, Hôtels, Centres de conférences…"nécessaires à la tenue d'un événement tel que la World Policy Conférence. N'a-t-elle pas été le lieu de plusieurs conférences-clés dans la mise en place d'une gouvernance mondiale comme à titre d'exemples la signature des accords de GATT, la Conférence Mondiale sur les changements climatiques…"