La Conférence internationale sur les géoparcs mondiaux est un événement phare que le Maroc organise pour la première fois en terre arabe et africaine. Le Brésil, qui en dispose du plus grand nombre reconnu par l'UNESCO, y participera. Zoom sur le Maroc et le Brésil. La célébration de cet événement, qui se tiendra à Marrakech du 05 au 12 septembre 2023, pour la première fois en terre arabe et africaine, vient soutenir les efforts de l'UNESCO et du Réseau Mondial des Géoparcs (GGN) visant à promouvoir le concept de géoparc en Afrique et dans le monde arabe, a récemment indiqué M. Addahre dans un entretien à la MAP. Il a rappelé que parmi 195 géoparcs mondiaux UNESCO dans 48 pays dans le monde, la région arabe et africaine n'en dispose que de deux, à savoir M'Goun au Maroc et Ngorongoro-Lengai, en Tanzanie.
Cet événement constitue une occasion pour le Maroc de réaffirmer son leadership dans ce domaine et de mettre son expertise à la disposition des pays arabes et africains dans le cadre de sa politique de coopération Sud-Sud.
Au vu de l'importance de cette Conférence internationale, le Royaume, qui était en lice avec trois autres pays (France, Mexique et Brésil), a présenté le dossier du géoparc de M'Goun, labellisé en 2014 en tant que premier géoparc en Afrique et dans le monde arabe, a fait savoir M. Addahre. Il a noté, dans ce sens, que l'offre marocaine a su répondre avec satisfaction à toutes les exigences, notamment les aspects techniques et budgétaires, et mettre en valeur l'efficacité et l'expertise marocaines en matière de géoparcs, de géosciences, de communication, de tourisme durable, entre autres critères déterminants.
Outre les potentialités et l'expérience accumulée par le Royaume en matière d'organisation d'événements d'ampleur, qui lui sont aujourd'hui mondialement reconnues, le choix du géoparc de M'Goun a été prononcé grâce au soutien fort apporté à cette candidature par toutes les parties prenantes aux niveaux local, municipal, gouvernemental et ministériel, a-t-il expliqué.
Et d'ajouter que ce soutien massif « traduit clairement la crédibilité de la démarche marocaine et l'engagement de notre pays, conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de la protection et la préservation de notre patrimoine naturel, géologique, culturel et architectural, qui font partie de notre identité ».
Les représentants du Brésil
Une délégation de 40 autorités et chercheurs s'est rendue, ce mardi au Maroc, pour participer à cette 10ème réunion mondiale des géoparcs de l'UNESCO, qui débutera mardi et se poursuivra jusqu'à samedi dans la ville de Marrakech. Le vice-gouverneur de la Rio Grande do Sul, Gabriel Souza (MDB), des secrétaires d'Etat, des maires des géoparcs de Quarta Colônia et de Caçapava do Sul, des professeurs de l'UFSM, des représentants de l'UNESCO au Brésil et des maires d'autres géoparcs brésiliens font partie du groupe brésilien.
En plus de participer à l'événement mondial et d'y prendre la parole, certains d'entre eux monteront sur scène pour la partie la plus importante de la réunion pour les deux régions du Rio Grande do Sul : la présentation du certificat attestant que le Géoparc de Caçapava do Sul et le Géoparc de Quarta Colônia sont désormais reconnus mondialement comme Géoparcs mondiaux de l'UNESCO.
Le vice-gouverneur Gabriel Souza a tenu à se rendre au Maroc en raison de l'importance de cette certification pour les deux régions et a affirmé aux médias brésiliens que le Rio Grande do Sul sera l'Etat brésilien qui comptera le plus grand nombre de géoparcs reconnus par l'UNESCO.
« Nous nous rendrons en mission officielle du gouvernement et de l'Etat brésilien, à Marrakech, au Maroc, pour accompagner le processus final de certification par l'UNESCO des géoparcs du Rio Grande do Sul, l'un dans la Quarta Colônia et l'autre dans le Caçapava do Sul, a-t-il déclaré.
Cette reconnaissance de l'UNESCO aura des répercussions internationales pour ces régions, car les géoparcs font l'objet de nombreuses recherches. Ils sont recherchés et visités par des personnes du monde entier. « Mais c'est aussi l'occasion de solliciter le soutien de l'UNESCO pour mettre en place des moyens de renforcer le tourisme, le développement économique durable, la création d'emplois et de revenus, la protection de notre patrimoine historique, géographique et géologique et, bien sûr, d'établir de nombreux autres partenariats avec cette organisation internationale », a déclaré Souza.