Les candidatures se multiplient chez les républicains à un an et demi de la présidentielle américaine. Après Donald Trump, l'ex-ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, ou encore le sénateur Tim Scott, l'ancien vice-président Mike Pence et le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum ont officialisé leur entrée dans l'arène ce mercredi 7 juin. La veille, c'est Chris Christie, ancien allié de Donald Trump devenu l'un de ses plus virulents détracteurs qui s'est lancé dans la course. À ce jour, ils sont dix à briguer la Maison-Blanche. Ils pourraient bientôt être plus nombreux : le maire de Miami Francis Suarez a aussi fait part de sa volonté de prendre part au combat. Ce chiffre élevé est une aubaine pour Donald Trump, qui domine actuellement les sondages avec plus de 30 points d'avance sur son principal concurrent, le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Mike Pence, qui a lâché Trump après l'assaut du Congrès en janvier 2021 et dont la vidéo de campagne se garde bien de parler ou de montrer son ancien mentor, est loin derrière en troisième place avec environ 5% des voix. « Les trumpistes purs représentent un tiers (35%) de l'électorat républicain, soit environ 15% de l'électorat américain. C'est peu. Le problème, c'est que les 65% restants sont très hétérogènes sur leurs raisons de vouloir une alternative à Trump », explique au HuffPost Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des Etats-Unis. Cette majorité d'électeurs va donc se ranger par petit groupe derrière les autres candidats, qui ne pourront jamais rivaliser avec le milliardaire.