Les violations des droits de l'Homme commises par le «polisario» ont été aux centre d'une rencontre, lundi à Madrid, entre des représentants de l'Association des portés disparus du «polisario» (APDP) et des acteurs de la société civile espagnole. A cette occasion, le président de l'APDP, Dahi Aguai, a remis aux représentants de la Fondation «Miguel Angel Blanco» et de l'Association «Carta Mediterranea» (Lettre méditerranéenne) un dossier sur les violations flagrantes des droits humains perpétrées par les responsables du «polisario» contre la population sahraouie. Dans le même contexte, un ouvrage réalisé par l'APDP sur les crimes des séparatistes et les activités initiées par l'Association au niveau international pour les dénoncer, ainsi qu'une liste des tortionnaires du «polisario» ont été remis aux représentants de ces deux associations espagnoles. Les acteurs de la société civile espagnole ont reçu un autre dossier sur la plainte pour «génocide» déposée contre des dirigeants du «polisario» et acceptée par l'Audience Nationale, la plus haute juridiction pénale d'Espagne, de même qu'une copie du dossier complet sur les violations des droits de l'Homme par le «polisario» remis dernièrement à la Cour pénale internationale à La Haye. Dans une déclaration à la MAP, M. Aguai a indiqué que l'Audience Nationale espagnole est sur le bon chemin pour divulguer les crimes du «polisario» et juger leurs auteurs, ajoutant que la Cour pénale internationale s'achemine vers le même objectif. M. Aguai a affirmé qu'il a saisi cette occasion pour informer les représentants de la Fondation «Miguel Angel Blanco», qui combat les actes terroristes de l'Organisation séparatiste basque «ETA», que l'APDP œuvre, de son côté, pour dénoncer les crimes commis par le «polisario» à l'encontre des civils sahraouis. Il a, en outre, fait savoir que six ressortissants européens et des centaines de citoyens sahraouis croupissent dans les geôles du «polisario».