Au même titre que sa cousine, la presse écrite, le secteur de l'édition et du livre se débat depuis des années pour sortir la tête de l'eau face à la déferlante d'une numérisation galopante aux effets aggravés par l'illettrisme chronique des masses et l'érosion continue de leur pouvoir d'achat. Comme la presse également, ce secteur profite pourtant d'une politique de soutien multiforme dont les fameuses subventions étatiques pour l'obtention desquelles les candidatures ont commencé à la mi-mars. Dans cette lutte inégale pour la survie, le livre scolaire, qui profite à chaque rentrée de ventes conséquentes, tire son épingle du jeu grâce à son caractère utilitaire qui lui garantit un statut de best-seller permanent. Ce qui n'est nullement le cas du livre et du beau livre, qui doivent, eux, batailler fort pour continuer à exister. Effeuillage d'une noble filière qui mérite de survivre. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du VSD disponible en kiosque.