Le mouvement « Maroc Environnement 2050 » a dénoncé les pratiques irresponsables altérant le sol et l'environnement, telles qu'elles se sont développées et diffusées, à travers la plantation aveugle de palmiers, et dont les auteurs sont mus par des intérêts privés et le profit rapide. Dans une correspondance signée par sa présidente, Salima Belemkaddem, qui est également ingénieure conceptuelle, le mouvement a fait observer que « le Maroc se classe au deuxième rang en termes de diversité biologique au niveau méditerranéen, et c'est une particularité qui mérite notre attention et un vif intérêt pour nos fragiles richesses naturelles », en ajoutant : « Nous ne pouvons pas traiter le Maroc dans sa configuration territoriale avec frivolité, négligence et procrastination ». Selon la même correspondance, le mouvement a montré son étonnement face au comportement des responsables dans les villes marocaines qui ont imposé cette plante américaine du type «Washingtonia» ou «Prichardia», faisant savoir qu'elle est même implantée à côté des hauts palmiers municipaux de Marrakech. La déclaration ajoute : «Au sens des droits de l'Homme environnementaux, nous décrivons ce comportement irresponsable comme un crime environnemental et patrimonial, et le fait de ne pas intervenir pour l'arrêter relève de crime contre les générations futures». Le mouvement a regretté l'absence d'une conscience professionnelle et patriotique, et le manque d'écoute des compétences spécialisée dans le domaine, jusqu'à ce faire régner un esprit de résignation en rupture avec la délité à la mémoire et au patrimoine. La même source a annoncé que la plantation des palmiers en dehors de son domaine oasien est une grave erreur professionnelle et environnementale, car cela constitue une violation de l'identité et de la mémoire scénique du domaine du sol, et ce dont nous avons besoin pour établir et consolider l'identité au nom de la santé psychologique de la population et de la sécurité communautaire et enrichir les conditions du tourisme national et international. Sans oublier que les palmiers, surtout les plus vieux, sont coûteux au niveau du budget de la collectivité territoriale. Le mouvement a souligné que « le palmier ne nous fournit pas l'ombre nécessaire à moins qu'il ne soit en plantations groupées, ce qui s'avère coûteux, tout comme il ne rend pas tous les services écologiques que l'arbre fournit, comme l'absorption du dioxyde de carbone, et ne protège pas de l'érosion des sols comme c'est le cas pour l'arbre ; et bien sûr quand on trahit la biodiversité, à certains égards, on trahit tout le système biologique ».