Le 1er Décembre restera une date phare dans la mise en œuvre du programme social du gouvernement puisqu'il marque le basculement de 11 millions de Marocains du régime Ramed vers l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO). La toute première prise en charge a concerné une opération à cœur ouvert (pontage) d'un ancien Ramediste pour un montant de 130.000 Dhs. C'est ce qu'a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Le 1er Décembre a ainsi sonné le glas de l'époque Ramed, marquant ainsi le coup d'envoi de la généralisation de la couverture médicale. En effet, lors du point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, le porte-parole de l'Executif, Mustapha Baitas a indiqué qu'un total de 11 millions de Marocains qui bénéficiaient du Régime d'assistance médicale pour les économiquement démunis (RAMED) ont rejoint l'Assurance maladie obligatoire de base (AMO), dédiée aux personnes incapables d'assumer les frais d'adhésion et ce, au même titre que les salariés et les travailleurs non-salariés. « Désormais, l'Etat prendra en charge les frais d'adhésion mensuels de toutes les catégories sociales qui ne sont pas capables de cotiser à l'AMO , a annoncé Baitas qui n'a pas manqué l'occasion pour souligner la signification de la première prise en charge médicale réussie, jeudi 1er décembre, d'un ancien Ramediste. « La CNSS a reçu et a accepté, jeudi, la première demande de prise en charge d'un ex-ramédiste. Elle concerne une opération à cœur ouvert qui sera effectuée dans une clinique à Casablanca pour un montant de 130.000 dirhams ». Il s'agit d'une étape importante franchie par le Royaume dans la concrétisation de l'Etat social. « Cette nouvelle mesure qui est entrée en vigueur est l'exemple concret des mutations que connaît la société marocaine» a dit le porte-parole du gouvernement. Pour rappel, la généralisation de la couverture médicale à travers l'intégration des bénéficiaires du RAMED à l'AMO se veut un chantier prioritaire dans la consécration de l'Etat social. Il permettra à 22 millions de personnes supplémentaires de bénéficier de l'assurance maladie obligatoire de base, abstraction faite de leur statut social et économique.