C'était prévisible malgré le rejet du président Il fallait que quelqu'un paie les frais du début chaotique du Raja. La pierre est tombée sur Benzerti. Il a été désigné coupable et offert à la vindicte. Pourtant, il y a encore quelques jours, le président omniprésent sur les réseaux sociaux, M. Badraoui Aziz, avait qualifié l'information de mensongère et déstabilisatrice des efforts fournis par le Tunisien.
La machine médiatique s'est enclenchée Depuis, il y a eu la réunion d'après ''RCA-MAT'' entre le président et le coach du club sans communiqué officiel quant à son issue. Mardi, la machine médiatique a pris les devants. Plusieurs sources annonçaient alors le possible limogeage de Benzerti et son remplacement par son compatriote Moundir Lekbeir. Tard dans la soirée du mardi à ce mercredi. On ne parlait plus de '' possible'' mais d'un fait acté. Benzerti est présenté comme effectivement licencié. Moundir sera le prochain patron du banc rajaoui. Certaines sources sont allées jusqu'à déterminer la valeur de la somme qui serait reçue par Benzerti comme indemnités de départ'' forcé. Un journal tunisien avance même que Benzerti a déjà trouvé un accord avec le Club Africain de Tunis.
Silence des parties concernées En attendant l'officialisation de l'information, les deux parties concernées n'ont encore fait aucune sortie médiatique. Même le président omniprésent n'a rien posté sur son compte twitter. La page officielle du Raja, pourtant très réactive, est silencieuse. Seuls les médias s'emparent de l'information et la présentent comme un fait réel et déjà acté.
Benzerti, pas l'unique responsable Seulement, faire endosser au seul Benzerti la responsabilité de la situation actuelle semble un peu exagéré. Benzerti n'est que l'arbre qui cache la forêt. D'autres facteurs sont à l'origine du départ raté du Raja. L'éventuelle arrivée de Moundir Lekbeir, ancien coach de l'équipe nationale tunisienne, aura un effet psychologique plus que technique. Tant mieux pour le Raja.