Ford Motor Company, le deuxième plus grand constructeur automobile américain, a annoncé lundi qu'il prévoit de supprimer environ 3.000 emplois aux Etats-Unis, au Canada et en Inde cette semaine. Cette décision vise à réduire les coûts du constructeur automobile, qui devrait recentrer ses activités sur les produits de base et les opportunités de croissance, avec une transition à long terme vers les véhicules électriques. L'entreprise, basée à Dearborn, dans l'Etat américain du Michigan, a annoncé dans un mail envoyé aux employés en interne, qu'elle commencerait à informer les travailleurs concernés cette semaine, selon le journal américain "The Wall Street Journal". Le président du conseil d'administration de la société, Bill Ford, et le PDG, Jim Farley, ont déclaré que la décision était principalement due à la nécessité de « changer et remodeler presque tous les aspects du fonctionnement de la société » et que la plupart des suppressions d'emplois concernent des opérations liées à l'industrie automobile à moteur à combustion interne. Un porte-parole de l'entreprise a indiqué que les emplois se répartissent entre 2.000 salariés et 1.000 contractuels. Cette étape n'est pas surprenante, car les médias américains avaient parlé de ces plans il y a quelques semaines. Ford prévoit de produire deux millions de voitures électriques par an d'ici la fin de 2026, contre moins de 64.000 voitures l'an dernier, alors qu'il cherche à rattraper Tesla, le leader dans le domaine des voitures électriques. Un porte-parole de l'entreprise n'a pas exclu de nouvelles suppressions d'emplois. Bloomberg avait précédemment signalé que Ford Motor, qui compte environ 182.000 employés dans le monde, envisageait de supprimer environ 8 000 emplois.