De nombreux projets hydrauliques structurants ont été réalisés au niveau du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhériss. Le point sur les actions de l'Agence dudit bassin. Le secrétaire général du ministère de l'Equipement et de l'Eau, Al Mostapha Fares, a présidé, lundi à Errachidia en présence du wali de la région de Drâa-Tafilalet, Bouchaab Yahdih, les travaux du Conseil d'administration de l'Agence du Bassin Hydraulique du Guir-Ziz-Rhériss pour l'année 2021. Cette réunion a été consacrée à l'examen du bilan des actions de l'Agence pour l'année 2020 et à la présentation ainsi que la discussion de son budget et de son programme d'action pour 2022. A cette occasion, M. Fares a mis en exergue les grandes réalisations dans le domaine de l'eau, et qui ont permis au Maroc d'acquérir une expérience distinguée, principalement grâce à la politique de l'eau éclairée et renouvelée menée par SM le Roi et qui s'inscrit dans le prolongement de la politique de l'eau visionnaire lancée par Feu SM Hassan II. Il a rappelé que l'année écoulée a été marquée, au niveau du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhériss par la réalisation de nombreux projets hydrauliques structurants, notamment l'achèvement des travaux du barrage Kaddoussa dans la province d'Errachidia, précisant que cet ouvrage, dont la capacité de stockage est de 227 millions de m3, permettra le développement des périmètres irrigués et la protection contre les inondations des zones situées à son aval. Il s'agit aussi, a-t-il poursuivi, de l'achèvement des travaux du barrage Toudgha, d'une capacité de stockage de 33 millions de m3 et qui permettra la protection contre les inondations, l'irrigation des terrains cultivés à l'aval, l'alimentation de la nappe souterraine et l'alimentation en eau potable, ainsi que du lancement des appels d'offres pour la réalisation des travaux du barrage Kheng Grou, dans la province de Figuig. M. Fares a souligné, par ailleurs, que le bassin a connu, durant l'année hydrologique 2020-2021, un déficit de 33% au niveau des précipitations, ajoutant que la période allant du 1er septembre 2021 au 23 mai 2022 a été marquée par un déficit pluviométrique d'environ 13%. Afin d'accompagner cette situation, de nombreux projets ont été programmés, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme National d'Approvisionnement en Eau Potable et d'Irrigation 2020-2027, a-t-il poursuivi. Il s'agit particulièrement, a-t-il expliqué, de la réalisation du barrage Tadighoust, d'une capacité de stockage de 60 millions de m3, de la poursuite des efforts dans le domaine de l'exploration des nappes souterraines et l'équipement de forages afin de mobiliser des ressources en eau supplémentaires, ainsi que de la réalisation de petits barrages et de barrages collinaires selon les propositions des comités régionaux. Il a affirmé que malgré l'alternance des années de sécheresse, les mesures anticipatives entreprises ont permis la mobilisation de nouvelles ressources en eau souterraines avec un débit prévisionnel de 200 litres/ seconde, le démarrage de la réalisation du projet d'exploitation d'un volume de 3 millions de m3 à partir du barrage Hassan Addakhil et l'équipement d'une station de traitement mobile d'une capacité maximale de 280 litres/seconde et qui sera mise en service fin septembre 2022 pour sécuriser l'axe Er-Rachidia- Tafilalet. Et de souligner que les moyens financiers nécessaires aux mesures d'urgences ont été mobilisés au niveau de la région, dont le coût s'élève à 293 millions de Dirhams, ajoutant que le ministère a lancé une campagne spéciale de sensibilisation à la nécessité d'économiser l'eau et rationaliser son utilisation.