L'expression d'une photo suffit à elle seule, en lieu et place des centaines de mots qui se bousculaient dans ma tête pendant ces dernières 24h, pour décrire l'état des dirigeants algériens face à la nouvelle position officielle espagnole, exprimée de la façon la plus claire et la plus solennelle, par les Autorités de ce pays frère, ami et allié, au sujet de nos Provinces du Sud. C'est celle du visage tragique du président algérien, que j'ai prise d'un journal étranger qui l'a utilisé pour la circonstance.
Une position qui était tout aussi nécessaire et salutaire pour l'Espagne et le Maroc, que d'effet d'un tremblement de terre de très forte magnitude, dans une Maradia qui a totalement perdu pieds et persiste à patauger et à s'agiter dans tous les sens, dans des eaux troubles. Les uns décident d'avancer de pieds fermes dans le sens d'une histoire indélébile et d'un futur irréversible, sur un chemin qu'ils ont décidé de tracer et d'emprunter ensemble, en toute confiance et convergence. L'autre, s'accroche mordicus à des chimères aveuglantes que nourrie une haine rongeante, déroutante, dégoûtante. Les uns sont porteurs d'un projet de Triangle d'Or à rayonnement et retentissement régionaux et mondiaux. L'autre est promoteur infatigable du projet d'un autre Triangle des Bermudes à l'ouest de la méditerranée.
Les dirigeants algériens esseulés et totalement déconnectés de l'air du temps, n'ont plus de choix que de s'aligner dans la grandeur ou de se résigner et sombrer dans l'insignifiance. Ils ont aujourd'hui un rendez-vous historique, unique, avec l'histoire, avec leur peuple, avec nos peuples frères, avec une Région regorgeant de potentialités, de complémentarités et d'ambitions pour une prospérité partagée, avec une paix salvatrice, libératrice pour la Région, pour l'Afrique, pour l'Europe et pour le monde. Dirigeants algériens, montrez-vous dignes de votre peuple, de vos responsabilités. Accrochez-vous de toutes vos forces au TGV et au temps qui passent là maintenant, devant vous. Faites-le pour l'Algérie, faites-le pour le peuple algérien. Le train et le temps ont de commun le fait qu'ils n'avancent jamais à reculons. Najib Mikou Expert en Prospective et Etudes Stratégiques