L'affaire Adnane est définitivement close, la plus haute juridiction du Royaume a confirmé le jugement de la Cour d'appel de Tanger qui a condamné l'assassin de l'enfant de neuf ans à la peine de mort, nous confirme l'avocat de la partie civile, Bouchouf Madani. Le pourvoi en Cassation a été fait à la demande de la défense et quelques associations de droits de l'homme opposées à la peine capitale. Ce jugement définitif a été accueilli positivement par la famille de la victime, qui a été soulagée après la fin de ce feuilleton judiciaire qui a capté l'attention de l'opinion publique pendant des mois. Pour sa part, l'avocat de la famille a fait part, dans une déclaration à L'Opinion, de sa satisfaction, se réjouissant ainsi que justice soit rendue à la mémoire de la victime qui a subi une mort atroce. La Cour de cassation n'a examiné que la conformité des jugements de la Cour d'appel et du tribunal de première instance à la loi. Théoriquement, la Cour ne remet pas en cause les faits qui sont établis lors de l'instruction judiciaire et condamnés en appel. Rappelons que la Cour d'appel de Tanger avait validé, le 7 septembre 2020, la condamnation à la peine de mort de l'auteur du meurtre, prononcée par la Tribunal de première instance. L'instruction judiciaire avait fini par prouver la culpabilité de l'accusé, âgé de 24 ans, qui a enlevé, le 7 septembre 2020, l'enfant de neuf ans, avant de le violer et de l'assassiner de brutalement. L'enquête avait également révélé la complicité des colocataires de l'auteur du crime. Ces derniers n'ont pas dénoncé ce crime auprès de la police. Ceci leur a valu quatre mois de prison ferme, peine assortie d'une amende de 1000 dirhams.