Le ministère des Habous et des affaires islamiques dépense un milliard et 93 millions de dirhams par an pour les imams, les prédicateurs et les préposés religieux. Ardu, le métier d'imam se vit chaque jour différemment. Les journées de travail sont rythmées par les cinq appels à la prière et le temps est rempli selon le calendrier de chacun, des fois surchargé par les enseignements du Coran, mais des fois vides sans aucune activité annexe à l'horizon. Toutefois, un point commun lie tous les hommes de la profession : un salaire en deçà des attentes. C'est ainsi que le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a affirmé, lundi, que son département s'emploie à améliorer la situation des imams, prédicateurs et préposés religieux « en proportion de leur mission ». En réponse aux questions orales à la Chambre des représentants concernant la situation matérielle et sociale des imams, prédicateurs et préposés religieux. Toufiq a expliqué qu'une enveloppe d'un milliard et 93 millions de dirhams sera allouée à cette catégorie, qui comprend des récompenses et une couverture sanitaire universelle (229 millions de dirhams), en plus de la formation qualifiante (110 millions de dirhams). En outre, le ministre a souligné que la valeur des récompenses allouées aux préposés religieux variait entre 2 300 et 2 600 dirhams, pour ceux qui pratiquent uniquement l'imamat, et entre 2 500 et 3 700 dirhams pour 78 % de ceux qui combinent l'imamat et d'autres tâches. Concernant les avantages, le ministre a précisé que 65% des imams, prédicateurs et préposés religieux bénéficient de l'accompagnement et le soutien apporté, et 35% des logements de fonction, notant que « toutes les personnes relevant de cette catégorie bénéficient d'une couverture médicale de base et complémentaire, ainsi que de services sociaux en cas d'invalidité, de décès et de mariage.