« Business » et « School », deux univers indissociables dans le nom de l'école et dont les professionnels se réunissent chaque année à travers le Corporate Advisory Board. Il s'agit d'un rassemblement de représentants d'entreprises et du corps professoral organisé à la Business School de Rabat (BSR) dans le cadre de divers ateliers. En vue de mener des réflexions sur les contenus et l'actualisation des programmes dispensés par Rabat Business School afin de répondre au mieux aux besoins concrets du marché de l'emploi, le Corporate Advisory Board, tenu à l'école le mercredi 24 novembre, a connu la présence de représentants de 19 entreprises et une panoplie de professeurs universitaires. Cette rencontre, conjuguant savoir et savoir-faire, théorie et pratique, s'est déroulée sous forme de quatre ateliers consacrés au « Marketing», « Finance», « Supplychain » et « Ressources humaines ». Chacun de ces ateliers rassemblait professeurs et entrepreneurs et traitait des adaptations qu'il faudrait mettre en place, que ce soit au niveau des programmes et formations dispensés par l'école ou au niveau des attentes des entreprises, et ce, pour garantir une meilleure insertion professionnelle des lauréats de la Business School de Rabat dans le marché du travail. « Nous avons une ambition et une vision très claires, nous souhaitons devenir la Business School de référence en Afrique», ainsi a légitimement souhaité Olivier Aptel, Doyen et Directeur Général de Rabat Business School, qui a, lors de son intervention introductive, mis l'accent sur les atouts dont dispose l'école et qui lui ont permis de se classer en tête des écoles supérieures au Maroc et en Afrique du Nord. Aptel a cité, entre autres, les 1903 étudiants qui poursuivent leurs études à l'école, le corps professoral aussi compétent que diversifié avec 48 professeurs permanents et 60 « visiting professors » dont 60% ne sont pas marocains, la richesse linguistique qui se manifeste à travers des cours dispensés en français et en anglais et un riche réseau de partenariat qui compte plus de 120 partenaires des quatre coins du monde.
Pour atteindre notre objectif d'internationaliser notre école, il a fallu opter pour l'anglais comme langue principale d'enseignement ». S'agissant de l'insertion de la langue de Shakespeare, ou plus concrètement la langue des affaires dans le programme de la Rabat Business School, le Doyen a expliqué que les cours du Bachelor et du Master sont dispensés soit entièrement en anglais, soit en anglais et en français, et ce, vu les exigences du monde du Business en matière de langue. « Les recherches menées dans le domaine du Business et les revues scientifiques de renommée internationale sont majoritairement en anglais. De plus, et pour atteindre notre objectif d'internationaliser notre école, il a fallu opter pour l'anglais comme langue principale d'enseignement », a-t-il précisé, ajoutant que la langue ne doit pas constituer un obstacle pour l'apprentissage, mais plutôt une opportunité qui permettrait à l'école, accréditée par le label d'excellence d'origine américaine AACSB, de jouer « un rôle de leadership » à l'échelle continentale. Vers une meilleure médiatisation Présidée par Ijlal Moufid, Directrice Marketing et Branding au sein de la Business School de Rabat, une réunion s'est tenue avec les journalistes et représentants de supports médiatiques nationaux afin de traiter des nouvelles perspectives susceptibles, d'un côté, de vulgariser le contenu scientifique créé principalement par les étudiants et lauréats de l'école, et ce, pour le diffuser auprès du grand public. D'un autre côté, l'école adopte une approche qui consiste à assurer son rayonnement à travers un contenu scientifique. En fait, et contrairement aux processus habituels de Marketing, notamment les publicités, la BSR vise à se distinguer à travers toute une démarche de simplification des articles publiés par ses étudiants dans des revues scientifiques, que ce soit en Marketing, Finance, Management ou autres disciplines, et les mettre à disposition même d'un public moins averti en la matière. « Nous espérons pouvoir contribuer, école et médias, chacun de son côté, pour réussir ce projet qui nécessite beaucoup de travail mais dont le résultat sera bénéfique », a précisé Ijlal Moufid, ajoutant qu' « une première expérience a été réalisée à travers la publication de 7 articles pertinents relatifs à la crise sanitaire du Covid-19 ». Achraf EL OUAD