Bien qu'étant en pleine pandémie, la Suède vient de lancer un grand défi, celui d'organiser la Coupe du monde de Power lifting du 23 septembre au 3 octobre. 1060 athlètes de 61 pays, 1200 journalistes, quatre chaines de télévision, trois cents arbitres, deux cents commissaires étaient présents à la capitale Stockholm. L'évènement attirait l'attention des médias de toute la planète. Bien sûr, comme d'habitude, le drapeau marocain n'a pas cessé de flotter depuis la première journée dans la piste du Stadium centre sportif. Deux représentants du Maroc étaient attendus avec impatience par le public suédois passionné du Power lifting qui ignore tout du pays maghrébin : Nizar Ballil et son entraineur Hamid Jamal. Selon la presse sportive européenne, les reporters accrédités lisaient beaucoup de curiosité sur les visages des milliers de spectateurs qui ne donnaient aucune chance aux Marocains à l'heure où les grands champions du monde se disputaient les trois places du podium. Avant de quitter l'aéroport d'Ibn Batouta de Tanger, Nizar Ballil a fait la déclaration suivante : « Nous souhaitons représenter dignement le Maroc. L'essentiel est de participer à la coupe du monde car nous savons que nous allons concourir avec les meilleurs ». Avec beaucoup un travail assidu, avec une préparation continue, avec une persévérance tranquille, avec une volonté tenace, Nizar Ballil et son coach Hamid Jamal ont vaincu et convaincu devant la stupéfaction générale des connaisseurs du Power lifting qui ne leur donnaient aucune chance du fait que les deux champions venaient d'un pays où ce sport est peu développé. Le résultat final est plus que flatteur : Nizar Ballil remportait le bronze une troisième place méritée au podium catégorie 105 kg, ce qui permettait aux spectateurs suédois de découvrir l'hymne national qu'il ne connaissait pas. La première place revenait à l'Irlandais McLeggan Anthony médaillé d'or et la deuxième place au Hollandais Van den Hoek Pjotr médaillé d'argent.
Qu'est-ce que c'est le Power lifting ?
C'est un sport de force athlétique. Il consiste comme l'haltérophilie à lever des barres, mais il s'en distingue par ses mouvements techniquement plus basiques, où les charges sont plus lourdes et où l'amplitude est plus réduite. Ce sport est appelé dynamophilie au Québec et powerlifting en Angleterre : deux pays où ce sport connait un développement et un épanouissement remarquables.