Après les interprétations erronées de la reconnaissance du pass vaccinal marocain par l'Union européenne, la délégation de l'UE à Rabat a apporté plus de précisions. L'équivalence entre le passeport sanitaire marocain et le pass européen ne change pas les conditions d'entrée aux territoires des Etats membre de l'UE. L'acceptation de Sinopharm dépend de chaque pays. Détails. Suite à la communication sur l'équivalence entre pass sanitaire marocain et pass sanitaire européen du 15 septembre 2021, ils sont nombreux à comprendre mal la décision prise par l'UE, estimant que la reconnaissance du pass marocain signifie de facto la reconnaissance de tous les vaccins utilisés par le Royaume pour l'entrée dans l'espace Schengen. Dans un nouveau communiqué, la Délégation de l'Union européenne tient à rectifier des incompréhensions véhiculées surtout sur les réseaux sociaux. « L'équivalence entre les certificats sanitaires est purement technique et permet une lisibilité mutuelle des QR code, que ce soit au niveau des pass vaccinaux ou des tests PCR », explique la même source ajoutant que leur fiabilité et leur traçabilité sont ainsi assurés. Selon la délégation de l'UE, hormis cette normalisation technique, ceci ne change rien aux exigences sanitaires requises depuis toujours par chacun des Etats membres de l'UE pour pouvoir entrer dans chaque pays. Par conséquent, toute personne, quelle que soit sa nationalité, qu'il s'agisse de ressortissants marocains ou d'un des Etats membres de l'UE ou de toute autre nationalité, doit se soumettre aux demandes sanitaires formulées par le pays de destination. « Ces exigences dépendent du vaccin administré et de la catégorie de pays d'où l'on vient et où l'on va (vert, orange, rouge selon la nomenclature européenne et A, B, concernant la nomenclature marocaine) », poursuit le communiqué. Outre cela, contrairement à ce qui a été rapporté par de nombreux supports, les exigences sanitaires aux frontières de chaque Etat membre ne sont donc aucunement déterminées par la nationalité, conclut la délégation. Concernant le vaccin Sinopharm, le plus utilisé par le Maroc, et qui n'est pas reconnu en Europe, la délégation a précisé que le vaccin chinois n'a pas pu être homologué par l'Agence Européenne de Médicament « car il n'y a pas eu demande d'homologation de la part du fabricant chinois ». Pourtant, chaque Etat membre décide ou pas de leur reconnaissance., précise la même source.