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Finale de la Champions League d'Afrique Al Ahly-Kaiser Chiefs, ce samedi à Casablanca / Mahmoud Al Khatib au siège de président, Badr Banoun ambassadeur marocain
Quelle équipe les supporters marocains soutiendront-ils lors de la finale de la Ligue des champions ce samedi, à Casablanca, au cours de laquelle Al-Ahly affrontera l'équipe sud-africaine des Kaizer Chiefs ? La sympathie avec Al-Ahly, en particulier de la part du large public rajaoui, ira incontestablement aux coéquipiers de Badr Banoun. DE SOUK OULD MINA ...AU CAIRE La présence de l'international local "Channiste", va énormément servir l'image d'Al Ahly et redorer la sienne. Il s'agit d'une leçon rudimentaire dans le domaine de la communication et de la promotion de l'image du club égyptien centenaire, aux niveaux continental, arabe et même européen. Par l'intermédiaire de BeIn Sport qui couvre les compétitions africaines ! Banoun est né au Hay Hassany à Casablanca du côté du Souk Ould Mina, dans un quartier où la majorité des jeunes sont voués corps et âme au Wydad. Dont ils viennent d'ailleurs de fêter, avec brio et grand bruit, la nuit du sacre ! DES TRANSFERS "JOUJ FRANEK" On retiendra que Banoun est très populaire à Al Ahly et dont le public a refusé le transfert en Arabie Saoudite, pour une somme très alléchante. La présence des stars marocaines, au plus haut niveau afro-arabe et européen, sert la diplomatie sportive comme l'utilise, avec grand brio, le Qatar. Ce dernier a ciblé le PSG, devenu une sélection mondiale pour rêver remporter la Coupe aux grandes oreilles, la même saison de la tenue du Mondial. On y retrouve le grand Achraf Hakimi, dans le top ten et on a honte de comparer sa valeur financière, à nos stars et surtout Soufiane Rahimi et Ben Malango qui seront transférés incessamment. Le Raja toujours victime d'une maudite crise, devenue chronique est obligé de "brader" ses meilleures godasses, au risque de voir sa compétitivité au plus haut niveau, remise en cause. HAKIMI À DES MILLIARDS DE DIFFERENCE Hakimi, qui va promouvoir l'image du joueur arabe en France et en Europe, comme c'est le cas de Mohamed Salah, du Sénégalais Sergio Mane et Ziyech, même si le niveau de ce dernier baisse à cause de l'entraîneur allemand Tochel et, bien sûr, la star algérienne Mahrez, qui a émergé en Champions League d'Europe et en Coupe d'Afrique des Nations. Si on parle du PSG et du Qatar, on retiendra surtout l'importance accordée au "soft power" que ce pays a adopté à travers le capital immatériel, le sport, l'art, la création et le football au plus haut niveau. A travers, aussi, l'organisation de la Coupe du Monde pour la première fois dans un pays arabe, petit par sa dimension mais grandissime par ses belles réalisations. L'Egypte, à son tour, a choisi la politique du soft power dans le ballon à travers les stars du continent et particulièrement les meilleurs joueurs du championnat marocain. Et la guerre froide est présente entre Al-Ahly et Zamalek, et il ne fait aucun doute qu'elle sert les intérêts de l'équipe de l'ancienne vedette Mahmoud Al-Khatib. Ce dernier est présent à Casablanca en tant que président du meilleur club africain. Le héros et buteur historique va certainement inciter à une réflexion de fond : pourquoi les joueurs anciens internationaux ne sont pas légion, à présider aux destinées des grands clubs. Comme c'est une tradition au Bayern de Munich ! C'est une question que se sont longtemps posée, entre autres, Hamid Al-Hazaz au Moghreb de Fès, et avant lui Driss Joumad au Wydad, et actuellement Abdelhak Rizkallah Mendoza au RAC.