Après moult tergiversations, les députés ont fini par rejeter la proposition de loi relative à la dissolution de la Caisse de pensions des membres de la Chambre des Conseillers. Détails La liquidation de la Caisse de pensions des Conseillers peine à trouver son bout du chemin, faute d'entente entre les groupes parlementaires. Après avoir voté la proposition de loi relative à la dissolution de la caisse de pensions des conseillers à la commission des Finances, les députés ont fait marche arrière, en rejetant le texte lors de la séance plénière, consacrée à l'examen et au vote des textes de loi finalisés. 10 députés s'y sont opposés contre 9 votes favorables et 24 abstentions. La séance du vote s'est déroulée dans une atmosphère tendue, plusieurs députés se sont montrés hésitants et perplexes, vu que la réforme est très décriée sur les réseaux sociaux. La liquidation des pensions des parlementaires a suscité depuis longtemps une polémique nationale ininterrompue. Une polémique exacerbée par la formule de liquidation proposée par les membres de la Chambre des Conseillers, dont la caisse de pension est excédentaire. Le texte permet aux conseillers en activité de récupérer leurs cotisations, et aux retraités d'obtenir la différence entre les cotisations payées et les pensions reçues. L'origine de la polémique est le résidu (près de 84 selon les chiffres de CDFG), contenant également les cotisations de l'Etat, qui sera redistribué sur l'ensemble des anciens retraités qui n'ont pas reçu leurs pensions pendant une durée déterminée. Rappelons que la liquidation des retraites des parlementaires suscite les plus vifs débats sur les réseaux sociaux, où plusieurs internautes assimilent la rentraites des élus de la Nation à la rente politique. L'Etat a suspendu ses cotisations depuis 2017, ce qui a conduit la caisse de pension des députés à la faillite, alors que celle des Conseillers est restée excédentaire. Les députés ont convenu de liquider la leur, en récupérant seulement leurs cotisations.