Après moult plaintes des transporteurs au port de Sebta, la Garde civile espagnole a effectué, ce lundi, un raid en vue d'empêcher les mineurs marocains non accompagnés de grimper sur l'un des navires à destination du port d'Algésiras, à en croire le média local « El Faro de Ceuta ». Plusieurs incidents survenus récemment dans ledit port, notamment des actes de vandalisme, ont poussé la garde civile a déployé ses agents qui ont intercepté une cinquantaine de migrants, souligne « El Faro de Ceuta ». Ces derniers ont été renvoyés vers des structures d'accueil, conçues spécialement pour eux. Outre qu'ils ne peuvent pas faire l'objet d'expulsion, les frontières demeurent fermées entre les deux pays, depuis presque un an et demi. Etant donnée que la situation administrative n'est toujours pas réglée, les autorités espagnoles mettront en place des « entrepôts pour qu'ils puissent y être accueillis et cesser d'occuper des espaces publics, à l'instar du port ou de la plage », a-t-il fait savoir. Le journal a, également, rappelé le décès tragique d'un jeune maghrébin alors qu'il prenait un selfie au moment où il tentait de se cacher dans l'un des bateaux, poursuivant qu'il « y a quelques semaines, la Garde civile, a effectué une autre intervention dans la zone réglementée du port pour chasser les migrants clandestins qui se trouvaient à cet endroit ». Il convient de noter que SM le Roi Mohammed VI, a bien voulu réitérer Ses Très Hautes Instructions aux Ministres chargés de l'Intérieur et des Affaires étrangères afin que la question des mineurs marocains non accompagnés, se trouvant en situation irrégulière dans certains pays européens, soit définitivement réglée, indiquent la diplomatie marocaine et l'intérieur dans un communiqué conjoint. Sa Majesté le Roi, avait souligné à des Chefs d'Etat étrangers, l'engagement clair et ferme du Royaume du Maroc à accepter le retour des mineurs non accompagnés dûment identifiés, et ce, en réponse à la vague de médiatisation anti-marocaine qui s'est déclenchée depuis l'avènement de la crise maroco-espagnole.