Suite aux récents événements en Jordanie, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a réitéré son soutien au Roi Abdallah II, suite à la tentative de coup d'Etat qui a secoué le Royaume Hachémite. Partant des liens spéciaux unissant Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son frère, le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein, le Souverain a lors d'un appel téléphonique réitéré son soutien et sa solidarité entière avec le Royaume Hachémite de Jordanie. Cet entretien téléphonique a également été l'occasion pour Sa Majesté de signifier son soutien aux mesures prises par le monarque hachémite pour maintenir l'ordre et la stabilité. Le Souverain jordanien a de son côté, rassuré Sa Majesté sur la situation, sur la base des dernières données. Rappelons que les autorités jordaniennes ont arrêté un ancien conseiller du roi Abdallah II et un certain nombre d'autres personnes suite à une tentative de coup d'Etat. Les autorités jordaniennes ont promis de fournir davantage d'explications ce dimanche, au lendemain d'une vague d'arrestations pour "raisons de sécurité", notamment de proches de la famille royale, un journal d'Etat avertissant que la "stabilité" du royaume constituait une "ligne rouge" à ne pas franchir. Le demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie, le prince Hamza, a lui annoncé samedi avoir été "assigné à résidence" dans son palais à Amman, après avoir été accusé par l'armée d'activités contre "la sécurité du royaume". Dans une vidéo transmise à la BBC par son avocat, le prince jordanien a affirmé que le chef d'état-major de l'armée s'était rendu à son domicile et lui avait signifié qu'il n'était "pas autorisé à sortir". Il a nié avoir pris part à un complot et accusé les autorités de son pays de "corruption" et d'"incompétence". Hamza est le fils aîné du roi Hussein et de son épouse américaine, la reine Noor, née Lisa Halaby. Conformément au souhait de son père, décédé en 1999, il avait été nommé prince héritier lorsque Abdallah était devenu roi. Mais en 2004, Abdallah II lui avait retiré son titre pour le donner à son fils aîné Hussein. Dans un communiqué, le chef d'état-major jordanien, le général Youssef Huneiti, avait précisé que le prince Hamza avait été "appelé à arrêter les activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume", mais avait démenti son arrestation. "Personne n'est au-dessus de la loi. La sécurité et la stabilité de la Jordanie passent avant tout. Toutes les mesures qui ont été prises l'ont été dans le cadre de la loi et après une enquête approfondie", avait-il ajouté.