Après des années de manœuvres et de manigances tramées contre le Maroc, le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine s'est délivré de l'influence de l'algérien Ismail Chergui, pour laisser place au nigérian Bankole Adeoye. Celui-ci veut ouvrir une nouvelle page avec le Royaume. Détails. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour s'apercevoir du changement du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine après le départ d'Ismail Chergui qui y occupait la présidence. Le nouveau commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine Bankole Adeoye n'a pas tardé à exprimer son enthousiasme pour le Maroc et laisser de côté les déconvenues du passé. Le nouveau commissaire nigérian a rencontré l'ambassadeur du Maroc auprès de l'instance panafricaine Mohammed Arrouchi, auquel il a fait part de sa volonté de travailler main dans la main avec le Maroc dans les questions d'intérêt commun. « Heureux de recevoir l'ambassadeur marocain, avec qui j'ai discuté plusieurs sujets relatifs à la paix, la sécurité et au développement en Afrique », a-t-il indiqué sur twitter, ajoutant que le diplomate marocain a fait part quant à lui de la prédisposition du Maroc de travailler avec la Commission de l'UA, afin de réaliser les objectifs inscrits dans l'Agenda de l'Union africaine pour 2063. Le successeur d'Ismail Chergui a exprimé également sa détermination d'œuvrer, au côté du Maroc, à défendre les valeurs fondamentales de l'Unité africaine à savoir le bon voisinage, la solidarité et le respect mutuel. Il s'agit d'une déclaration ouverte pour ouvrir une nouvelle ère dans les rapports entre le Maroc et le Conseil de Paix et de Sécurité. Cet organe si sensible au sein de l'UA a longtemps servi d'arme à l'Algérie pour attaquer le Maroc en ce qui concerne le dossier du Sahara. En témoigne la récente tentative du voisin de l'est, secondé par le Kenya et l'Afrique du Sud lors du dernier sommet du Conseil. Les trois pays ont tenté d'impliquer l'Union africaine dans la question du Sahara, en proposant de dépêcher un envoyé africain à Laâyoune. Ceci a été rejeté catégoriquement par le Maroc qui considère que le conflit artificiel du Sahara est dévolu exclusivement à la compétence du Conseil de Sécurité des Nations unies