Lors d'un entretien avec l'Agence MAP, M'Jid El Guerrab, député du groupe Agir ensemble (Majorité présidentielle), s'est dit favorable à l'ouverture d'un consulat français à Dakhla, dans le Sud marocain. « Certes l'ouverture d'un consulat est du ressort des autorités diplomatiques françaises. Mais, en tant que député représentant le pouvoir législatif et le peuple français, je suis pour l'ouverture d'une représentation française à Dakhla », a indiqué le député. «Il y a des Français dans le Sud du Maroc, à Dakhla notamment, qui n'ont qu'une envie, c'est que la France ouvre un Consulat qui leur facilitera l'ensemble des procédures administratives et leur évitera de se rendre à Agadir », a-t-il souligné. Selon lui, «il faudrait, effectivement, réfléchir à une antenne diplomatique, un consulat ou au moins un consulat honoraire". "Il faudra trouver une formule, pour permettre aux ressortissants français qui vivent dans le sud du Maroc de pouvoir avoir accès à toute l'administration française : pour les passeports, les cartes d'identité, les mariages et tout ce qui concerne l'état civil », a noté M. Guerrab. Après avoir salué le travail « formidable » de la diplomatie marocaine, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, dans le dossier du Sahara et s'être félicité des « belles victoires » diplomatiques remportées par le Maroc ces dernières années, notamment son retour à l'Union africaine, le député de la majorité présidentielle a tenu à souligner que « la France a été le premier pays à reconnaitre et à soutenir le plan d'autonomie marocain sur le Sahara en 2007 », affirmant que ce soutien est une forme de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. « Quand un pays soutient le plan d'autonomie marocain pour le Sahara, c'est une forme de reconnaissance de la souveraineté marocaine » sur ce territoire, a-t-il soutenu, réitérant son souhait de voir la France ouvrir une antenne diplomatique aux Françaises et Français qui résident dans le sud du Maroc, qui habitent à Dakhla et à Laayoune, et qu'il représente à l'Assemblée nationale.