Le Front séparatiste continue d'encaisser les coups et les rejets au sein de la communauté internationale. Après le Parlement européen, c'est au tour du Parti nationaliste basque en Espagne de le lâcher. Son représentant a appelé le Gouvernement de Pedro Sachez au pragmatisme quant au règlement du conflit du Sahara et à montrer au Polisario "ce qui est possible et ce qui ne l'est pas". Aitor Esteban, porte-parole du Parti nationaliste basque (PNV) au Congrès des députés espagnol a fait savoir au gouvernement central de Madrid qu'une solution doit être apportée au conflit du Sahara, et qu'il est nécessaire de "faire voir au Polisario ce qui est possible et ce qui est impossible". Le député espagnol a rappelé que le monde a beaucoup changé ces dernières années, ajoutant que le Polisario a raté plusieurs occasions pour résoudre ce conflit régional. « D'un point de vue géostratégique, le Polisario a perdu (...) donc il doit chercher une solution dans le cadre du possible », a-t-il indiqué lors d'un débat avec les membres du gouvernement de Pedro Sanchez. En parallèle, M. Esteban a appelé l'Exécutif espagnol à "prendre soin du Maroc", soulignant l'importance géostratégique du Royaume dans la coopération dans la lutte contre le terrorisme et l'immigration. Il s'agit d'un nouveau revers à la thèse séparatiste, qui ne cesse ces derniers de perdre le peu d'alliés qui lui restent en Europe, après la dislocation du groupe de soutien du Polisario au Parlement européen dont le président Joaquim Schuster a présenté sa démission. Lequel a justifié sa décision par les agissements irresponsables de la bande d'Ibrahim Ghali dans la zone d'El Guerguerat et sa violation de l'accord de cessez-le-feu.