L'Union pour la Méditerranée pourrait constituer un levier supplémentaire pour l'ouverture des frontières entre le Maroc et l'Algérie, a souligné Mme Benita Ferrero Waldner, commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage. Présentant, mardi après midi 20 mai devant la presse au parlement européen à Strasbourg, les conclusions de la commission européenne concernant le projet de l'Union pour la méditerranée, Mme Ferrero Waldner a estimé nécessaire que tous les partenaires de la méditerranée se concilient pour assurer la réussite de cette structure appelée à insuffler une nouvelle vigueur à la coopération euro-méditerranéenne. L'Union pour la méditerranée est une opportunité importante dans un cadre multilatéral de réunir autour de la même table tous les partenaires y compris ceux qui sont adversaires dans un conflit et de les associer à des projets régionaux comme le cas des pays du Maghreb, a-t-elle affirmé. L'Union pour la méditerranée est appelée aussi à résoudre beaucoup de problèmes dans la région, a affirmé Mme Ferrero Waldner. En contribuant à favoriser la prospérité dans les pays du sud, l'Union européenne limitera ainsi les problèmes liés notamment au terrorisme et à l'immigration clandestine, a-t-elle ajouté.