La création d'un centre sino-marocain de médecine traditionnelle a été au centre des entretiens, dimanche à Shanghai, du ministre de la Santé, Anas Doukkali, avec des responsables chinois. Le centre de médecine traditionnelle, qui sera implanté à Casablanca, fait partie des projets prévus dans le cadre de l'initiative « Ceinture et route », ont expliqué des responsables chinois de la Commission nationale de la santé dans leur présentation de ce projet au ministre, qui effectuait une visite à l'Université de médecine traditionnelle chinoise de Shanghai, en compagnie du directeur des hôpitaux et des soins ambulatoires au sein du ministère de la Santé, Abdelilah Boutaleb. Le directeur des hôpitaux universitaires au sein de la Commission nationale de la santé a relevé que le centre se spécialiserait dans la médecine traditionnelle dans ses trois dimensions, à savoir le traitement, la formation et la recherche scientifique, notant que cet établissement serait un centre de référence en Afrique du Nord. A cette occasion, Doukkali a souligné l'importance de s'ouvrir sur l'expérience chinoise dans le domaine de la médecine traditionnelle, faisant savoir que le Maroc dispose d'un potentiel important dans le domaine des plantes médicinales qu'il faut saisir et développer davantage. Dans ce sens, il a indiqué que l'Université de médecine traditionnelle chinoise de Shanghai et l'Université Hassan II de Casablanca devraient signer prochainement un accord visant à créer des formations dans ce domaine. Le ministre s'est également rendu à un hôpital universitaire de Shanghai qui associe la médecine traditionnelle chinoise à la médecine moderne, afin de s'enquérir de cette nouvelle pratique et de découvrir l'expérience chinoise dans la gestion des hôpitaux publics. A cet égard, Doukkali a appelé à la promotion de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la gestion des hôpitaux et de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le développement de la « santé numérique ».