Cette affaire n'a aucun lien avec le report du match WAC-Taraji. Selon JeuneAfrique, le président de la Confédération africaine de football (CAF) a été interpellé ce jeudi matin (6 juin 2019) dans un hôtel à Paris, où il séjournait au lendemain du congrès de la Fifa auquel il a participé. Ahmad Ahmad a été interpellé ce jeudi matin vers 8h30 à l'hôtel de Berri, à Paris, pour être entendu par les services de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclif), révèle Jeune Afrique. La même source précise que cette interpellation serait liée au contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l'équipementier allemand Puma pour s'engager avec la société Technical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer. Une signature de contrat qui, selon l'ex-secrétaire général de l'instance continentale Amr Fahmy, aurait été favorisée par la proximité entre Ahmad Ahmad et un des dirigeants de l'entreprise française, et dont le surcoût atteindrait 830 000 dollars (739 000 euros). « Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale » et « transparente », s'était défendu mi-avril le patron du foot africain.