Après la publication du rapport de la Cour des comptes relevant au titre de 2016-2017, qui dressait un constat peu reluisant du secteur de la presse, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj, semble vouloir prendre les choses en main. En témoigne cette rencontre tenue mercredi 12 septembre 2018, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj des entretiens avec une délégation de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), à Rabat. Lors de cette rencontre qui se consacrait à l'examen des moyens permettant la professionnalisation et la mise à niveau de l'entreprise de presse, Laâraj a indiqué que son département veille à la mise en œuvre des dispositions du Code de la presse et de l'édition afin de garantir le droit des citoyens à une presse responsable et professionnelle, et celui des journalistes à l'information et à la publication dans le respect des règles déontologiques de la profession. Et d'ajouter que la rencontre a constitué une occasion pour débattre, également, des moyens de développer le cadre juridique régissant le soutien aux entreprises de presse et de souligner l'importance du projet de décret portant réorganisation de l'aide publique dédiée aux secteurs de la presse, l'édition, l'impression et la distribution. Ce texte, qui constitue un cadre juridique et institutionnel basé sur les principes de la gouvernance, la transparence, l'égalité des chances et l'impartialité, vise à aider les entreprises de presse à développer leur modèle économique. Pour rappel, la Cour des comptes, a fait état de plusieurs manquements dans le secteur de la presse (plus de détails :http://lobservateur.info/la-une/cour-des-comptes-la-presse-un-secteur-financierement-fragile/), puisque celui-ci ne dispose d'aucun document déclinant la vision et la stratégie du ministère chargé de la Communication. Un secteur qui de plus est, financièrement fragile et qui souffre de l'absence de suivi et d'évaluation (travail qui relève du ministère chargé de la Communication).