Salaheddine Mezouar veut «faire bouger les choses» durant les trois années de son mandat à la tête de la CGEM. « I did the job », a déclaré Miriem Bensalah-Chaqroun au moment de lui passer le témoin. « Nous avons réalisé beaucoup de choses. Il appartiendra à nos successeurs de reprendre le flambeau par le bon bout, pour que cette institution continue à porter bien haut l'étendard de l'entreprise marocaine », a-t-elle ajouté. En regardant Mezouar droit dans les yeux, Bensalah a ajouté: « Nous transmettons une CGEM forte, inclusive, influente et indépendante. Une CGEM à l'envergure plus grande, comme acteur de la diplomatie économique. Une CGEM élargie à plus de villes, et au-delà une CGEM avec une 13e région pour les MRE. Une CGEM renforcée par plus de membres de tous les secteurs. » D'entrée de jeu, le nouveau président a annoncé la couleur. Il veut baser son action sur une intelligence collective plaçant la PME et la TPE au centre des préoccupations. « Notre vision d'une CGEM 2021 forte, efficace et en phase avec les attentes des entrepreneurs et les enjeux du pays, est axée sur un soutien volontariste à la PME et à la TPE, un renforcement de l'attractivité des territoires, un positionnement volontariste sur de nouveaux relais de croissance au bénéfice de tous, un recentrage du dialogue social ainsi que la mise en place de solutions sectorielles spécifiques couvrant tous les secteurs critiques», souligne Mezouar. Son ambition est de faire de la CGEM« une organisation à la fois représentative et inclusive, mais aussi encore plus ambitieuse. Dans cette perspective, il prévoit de réformer les statuts de la Confédération, de la doter d'un conseil des régions et d'en décentraliser les commissions. Le tout sur la base d'une démarche pragmatique et de définition des priorités. Bon vent !