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«Tous nos engagements ont été atteints, voire dépassés.»
Publié dans L'observateur du Maroc le 25 - 04 - 2011


Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'ONCF.
L'Observateur du Maroc. Comment s'est porté l'Office national des chemins de fer en 2010 ?
Mohamed Rabie Khlie. L'année 2010 s'est très bien terminée. Nous avons clôturé l'année avec une croissance du chiffre d'affaires de 23%. L'ensemble des activités s'est très bien comporté, avec une progression de 8% de chiffre d'affaires passagers et 3% pour l'activité phosphates. Pour les indicateurs financiers, la capacité d'autofinancement a progressé de 53%, totalisant 1,1 milliard de dirhams et nous considérons que c'est très encourageant parce que c'est la première année de notre contrat programme 2010-2015 sur lequel nous sommes engagés vis-à-vis des pouvoirs publics. Et dans ce contrat programme, il y a un volet qui concerne les investissements et qui totalise 33 milliards de dirhams. Dont 20 milliards de dirhams pour le projet phare du TGV et 13 milliards de dirhams pour l'investissement sur le réseau conventionnel. Il faut dire que tous les projets ont démarré conformément au planning qui a été tracé. Je peux dire que tous nos engagements ont été atteints, voire dépassés, avec une large marge.
Vous avez parlé de capacité d'autofinancement qui a progressé de 10%. Comment expliquez-vous donc le recours à l'endettement et surtout à des fonds étrangers pour pouvoir réaliser plusieurs de vos projets ?
Notre capacité d autofinancement est un levier pour mobiliser effectivement ces financements parce que sur les 33 milliards de dirhams, il y a les 20 milliards du TGV pour lesquels il y a normalement un montage qui est aujourd'hui bouclé. Alors pour ce qui est du programme général et qui est totalisé par ces 13 milliards de dirhams, il est pris en charge directement par l'ONCF. Certains investissements sont financés directement à partir de nos fonds propres, une bonne partie grâce à cette capacité d'autofinancement et une autre partie grâce à l'endettement. Et cet endettement est justement rendu possible grâce à cette capacité d'autofinancement. Donc cette capacité d'autofinancement est le levier qui nous permet normalement de mobiliser cet endettement. Concernant nos ratios d'endettement, là encore, nous avons des ratios qui sont respectés sur les 3 années du contrat programme
.
Est-ce que ces projets sont rentables au point d'engager ces endettements ?
Maintenant il faut faire la part des choses parce que nous sommes en train de parler des projets d'infrastructure. Ces projets d'infrastructure sont justifiés par leur forte rentabilité socio-économique. Il y a toute la partie impact sur la collectivité. Je dirai que le retour n'est pas chez l'ONCF, mais chez la collectivité. Ce qu'il faut noter, c'est que nous sommes dans une logique de rentabilité socio-économique et non dans une logique de rentabilité financière pure et dure.
Dans quelle mesure ces projets pourraient-ils améliorer le classement du Maroc en matière de logistique ?
Nos projets, qui font suite à une réflexion stratégique assez poussée, découlent d'un projet d'entreprise clair et se trouvent par la suite contractualisés avec les pouvoirs publics sous forme de contrat programme, et cela touche l'ensemble des activités. L'activité voyageurs et l'activité logistique ont effectivement une composante logistique qui est très présente au niveau de nos prestations et nous avons des projets très ambitieux. Au moins, ce qui a été réalisé en 2009 en termes de doublement de voies et en termes d'amélioration des conditions d'accueil au niveau de la rénovation des gares a donné des résultats. La preuve, c'est qu'au bout de six ans, le nombre de voyageurs a doublé. Aujourd'hui, nous avons dépassé le cap des 30 millions de passagers alors qu'en 2005 ce chiffre ne dépassait pas les 15 millions. Maintenant, concernant la partie logistique, effectivement, nous avons toutes les améliorations qui ont été faites au niveau de la capacité de la ligne qui permet la circulation des trains de marchandises. Et nous avons déjà engagé notre programme d'investissement pour la logistique. Une partie a déjà été entamée et réalisée sur le plan 2005 2009.


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